ZNIEFF 240008708
ETANGS DE MARCOU, RIOU, NEUF

(n° regional: 00000620)

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Ce groupe d’étangs se situe au Nord-Est du bourg de Chaon. Ils sont installés sur un versant boisé légèrement incliné vers le Sud et la vallée du Beuvron. L’étang Marcou recueille les eaux des deux étangs en amont : Etang Neuf et Etang du Riou.

Ces étangs à vocation cynégétique sont entourés de cariçaies, roselières et saulaies marécageuses. Certaines plages situées entre les touradons de carex abritent des espèces végétales intéressantes.

A ce titre, l’Etang Neuf est le plus intéressant puisque c’est lui qui héberge la population de Caldésie. La population évaluée est cependant variable au cours des années. On passe d'une abondance de plusieurs centaines d'individus observés en 2003 à quelques dizaines en 2011 (entre 11 et 100 individus). Cela peut s'expliquer par une comptage de l'espèce dans des conditions peu favorables en 2011 (niveau d'eau noté haut).

Ce site présente ainsi un intérêt majeur pour la flore d’autant que cette espèce est rare et menacée. De plus, il abrite le Rubanier nain (Sparganium natans), espèce considérée comme en danger par la liste rouge de la région Centre, ainsi que la Boulette d'eau (Pilularia globulifera), protégée au niveau national.

Au total 8 espèces végétales déterminantes, dont 2 protégées, ont été observées de 2003 à 2011 sur ces étangs ainsi que la présence de quelques pieds de Ludwigia grandiflora dans l’Etang du Riou, espèce qui s’est étendue en 2005. Il y a donc un fort risque d’envahissement par cette espèce dans cet étang, mais également des étangs alentours, ce qui pourrait menacer à terme la population de Caldesia parnassifolia.

L’intérêt ornithologique de ces étangs semble plus mesuré avec seulement trois espèces déterminantes nicheuses. La densification des boisements périphériques peut être à l’origine de ce recul d’intérêt. A noter également, la présence d'une libellule protégée et menacée, la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis).

Comments on the delimitation

La délimitation suit le contour actuel des limites strictes des étangs en excluant les boisements situés entre les plans d’eau. Il s’agit donc d’une ZNIEFF polynucléaire.

Par rapport à la délimitation de première génération, l’intégration des Chênaies acidiphiles dans la ZNIEFF ne semble plus justifiée.