Ce bel étang se localise sur la lisière Ouest d’un massif forestier dans un contexte semi-bocager. Il est toutefois entouré de bois et à l’écart des routes et des zones habitées.
Il présentait des rives exondées lors de la majorité des visites et bénéficiait donc d’un marnage favorable aux ceintures végétales temporaires sauf en 2014. Ces rives couvrent une surface importante et abritent une quinzaine d’espèces déterminantes typiques des communautés amphibies vivaces (22.31) essentiellement.
Cet étang s’avère nettement plus pauvre qu’il ne l’était d’après Tourlet, néanmoins les communautés de plantes amphibies sont en bon état, ce qui est devenu assez rare de nos jours. En effet les étangs à vocation cynégétique sont souvent maintenus à haut niveau et cette végétation ne s’exprime plus dans ce cas.
Sur le plan faunistique on notera la nidification très probable du Héron pourpré.
Un inventaire mycologique a été mené en 2014, menant à la récolte du Bolet châtain (Gyroporus castaneus), espèce déterminante, au niveau de la digue. Cela reste anecdotique car l'espèce est liée à une écologie marginale par rapport à l'ensemble du site. Pour l'heure l'intérêt mycologique du site n'est pas constaté.
Le contour proposé est identique au contour de première génération. Il correspond à l’étang et à ses rives.