English Version
Il s’agit d’un vaste parc occupé majoritairement par des Chênaies-charmaies neutrophiles.
Il occupe le versant Ouest d’un vallon aux pentes parfois abruptes, parcouru par un ruisseau "torrentueux".
Au milieu de cette étendue on observe un affleurement de calcaire dur qui a fait l’objet d’une extraction de petite taille dans le passé. En surplomb de cette ancienne carrière subsiste une pelouse calcicole qui se mêle en partie haute à une lande sèche à callune.
La forêt a été exploitée à blanc au cours des années 1940, ce qui explique son aspect monotone malgré une diversité de milieux (de la Chênaie-charmaie-frênaie en sol frais à la chênaie acidicline à Fougère aigle). Le cortège bryologique est exceptionnel, avec une douzaine d’espèces espèces rares à très rares et neuf déterminantes dont quatre à affinités méridionales.
Les nombreux ruisselets et sources fixent une importante population reproductrice de Salamandre.
Ce massif peu fréquenté constitue par ailleurs un corridor écologique important entre le plateau et la vallée du Cher (mammifères, oiseaux).
Le coteau occupé par des pelouses jusqu’aux années 80 est désormais très fermé même si une flore thermophile s’y maintient.
Les caves abandonnées sont situées en pied de coteau. Elles abritent de manière régulière quatre espèces de chauves-souris (à raison d’une dizaine d’individus pour chacune). Des activités dérangeantes perturbent cette fréquentation.
Le contour de première génération a été réduit aux parties intéressantes biologiquement. Ont été retirés les zones bâties et les espaces attenants aux maisons, les terres agricoles, les formations boisées banales et une partie du coteau à l’Ouest de la ligne TGV (cavités dégradées ou bouchées, pelouses colonisées par le Robinier). Les limites s’appuient essentiellement sur les limites du boisement.
