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Il s’agit d’une roselière tourbeuse, vestige d’un ancien bas-marais alcalin (54.2),
Elle se situe dans le lit majeur du Négron, au niveau du lieu-dit "Taligny", sur la commune de la Roche-Clermault.
Les secteurs les plus intéressants correspondent aux parties encore relativement ouvertes où peuvent se développer un certain nombre d’espèces déterminantes. Les secteurs totalement fermés par le Phragmite sont globalement assez pauvres du point de vue floristique.
Une partie du site a été assez récemment plantée en peupliers. Cependant, une gestion conservatoire est appliquée au reste du marais, du pâturage extensif par des chevaux.
Une quinzaine d’espèces végétales déterminantes, dont six protégées, se maintient sur ce marais qui correspond à un type de milieu en raréfaction en région Centre.
Cette zone conserve un certain intérêt pour la faune paludicole et plus particulièrement les oiseaux. On note entre autres la nidification du Héron pourpré et du Râle d’eau. Une libellule rare, l’Agrion de Mercure, a été observée sur ce site en 1999.
Etaient citées par TOURLET en 1908, sur les marais de la commune, sans précision de lieu-dit, les espèces suivantes : Menyanthes trifoliata, Baldellia ranunculoides, Dactylorhiza incarnata, Schoenus nigricans, Spiranthes spiralis, Utricularia vulgaris, Parnassia palustris, Gentiana pneumonanthe et Epipactis palustris.
On peut penser que ces marais dont celui de Taligny ont été largement dégradés depuis un siècle par modification du fonctionnement hydrique des cours d’eau et de leur bassin versant, par abandon et par fermeture du milieu.
A l’ouest, le contour est calé sur la rive droite du Négron. A l’ouest et au sud, il suit la limite des parties peu ou partiellement boisées. C’est l’amont du marais qui est pris en compte par ce zonage. La partie aval, située en rive gauche du Négron et plantée en peupliers, ne présente guère d’intérêt biologique.
