Comme l’étang du Puits distant d’environ 1 km, l’étang Neuf, qui se situe dans le même bassin versant que ce dernier, se localise à la limite des départements du Loiret et du Cher.
Entouré de boisements feuillus et résineux, il montre un marnage notable au gré des saisons, ce qui permet l’expression de la végétation des rives exondées oligotrophes.
Ce plan d’eau était signalé au XIXème siècle comme hébergeant la seule station connue à l'époque (pour le département du Cher) de la Laîche de Bohème (Carex bohemica). Cette espèce n’a pas été revue récemment sur l’étang Neuf alors qu’elle est présente à l’aval sur l’étang du Puits.
5 espèces végétales déterminantes ont été observées dont deux protégées.
La Potentille couchée (Potentilla supina) est particulièrement bien représentée sur cette zone.
L'étang Neuf a fait l’objet dans le passé d’une gestion à des fins piscicoles et semble avoir aujourd’hui une vocation essentiellement cynégétique.
Il accueille de nombreux oiseaux de passage, notamment des ardéidés ainsi que des limicoles et joue sans doute un rôle de "relais" par rapport à l’étang du Puits. On peut citer plus particulièrement la Sterne pierregarin (Sterna hirundo) qui est nicheuse probable sur le site. Outre son intérêt patrimonial, l'étang Neuf présente donc un intérêt en termes de fonctionnalité écologique.
Contour de l'étang légèrement étendu aux berges, inclus la queue en roselière. Le périmètre prend en compte
le niveau des plus hautes eaux.