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Ce marais se situe au sud immédiat du plan d’eau d’Auron, au sud de l’agglomération de Bourges. Il repose sur des calcaires plus ou moins altérés.
Il s’agit du seul vestige d'un vaste marais de plusieurs dizaines d'hectares détruit lors de la création du plan d’eau de loisirs.
La zone est occupée par une cladiaie et par un marais alcalin. Ces habitats sont typiques et en bon état relatif ; leur cortège floristique est encore bien diversifié et typique. Il comprend une douzaine d’espèces déterminantes et huit espèces végétales protégées.
On y trouve des espèces rares comme Cladium mariscus, Anagallis tenella, Schoenus nigricans, Oenanthe lachenalli, Samolus valerandi ainsi que plusieurs Carex des terrains neutro alcalins…
Ce type de formation végétale en bon état de conservation est devenu rare dans le département où il a été détruit par drainage, plantation de peupliers, création de plan d’eau.
La petite taille du site le rend très sensible, le plan d’eau et ses rives supportant une forte fréquentation humaine. Une certaine fermeture du milieu peut également survenir comme c’est le cas au voisinage immédiat.
Il a fait l’objet d’une recréation de frayère à brochet en 2000 par le CSP, ce qui peut augurer une meilleure préservation.
Concernant l'entomofaune, trois espèces espèces déterminantes ont été recensées (une d'orthoptère, une de papillon et une de coléoptère).
A noter qu'une gestion semble avoir été mise en place pour lutter contre la fermeture du milieu par la fruticée.
Le contour suit les limites de la parcelle incluant le bas-marais calcaire. Il a été tracé à partir des photos aériennes.
