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Il s'agit de pelouses calcicoles relictuelles, en médiocre état de conservation, entourées par des cultures et menacées par la fermeture naturelle ou la mise en plantation. D'ailleurs, toute la partie sud du site a été labourée et plantée, ce qui a conduit à sa suppression en 2014. Les plantations plus au nord ont été conservées car il y demeure quelques lambeaux de pelouses en sous-strate. Même si la superficie de ce site est assez restreinte, 14 espèces végétales déterminantes, dont 2 protégées, ont pu être observées sur le site entre 2001 et 2014. Notons particulièrement la présence de l'Helléborine pourpre-noirâtre (Epipactis atrorubens), espèce répandue et commune dans l'est de la France mais de plus en plus rare à mesure que l'on se rapproche de la façade océanique ce qui lui vaut d'être protégée en région Centre. Il s'agit de la seconde mention moderne pour le département d'Indre-et-Loire. En outre, les pelouses calcicoles, autrefois probablement fréquentes dans le secteur, tendent à disparaître ; cela renforce l'intérêt des pelouses qui existent encore aujourd'hui.
Des prospections faunistiques sont à réaliser, une espèce d'orthoptère déterminante de ZNIEFF a toutefois été contactée sur le site.
Le contour est calé sur la limite des pelouses.
