La partie la plus étendue localisée au Nord du lieu-dit Roquezon se situe à un peu plus d’un km à l’Est du bourg de Maves. Elle occupe une partie du flanc et du sommet d’une butte en exposition Ouest et Sud-Ouest.
La seconde partie (Les Caves) s’étend sur le flanc de la vallée sèche, un peu au Nord-Est de la précédente.
Il s’agit d’un secteur de pelouses calcaires du Mesobromion erecti, dont une partie est en cours de fermeture par la fruticée. Ces milieux liés à la présence d'affleurements du calcaire de Beauce sont entourés de friches et de cultures. Quelques surfaces de friches ont été incluses en raison de leur intérêt floristique et de leur contribution à la fonctionnalité écologique locale. Comme beaucoup de pelouses de ce secteur, le rôle de fixation et de refuge de la petite faune de plaine est important.
Une grande partie de la zone (19 ha) fait l’objet d’une gestion par le Conservatoire des Sites du Loir-et-Cher (partie en propriété, partie en convention).
15 espèces déterminantes ont été observées sur le site entre 2002 et 2013.
Parmi ces espèces, 4 plantes sont protégées : on retiendra notamment la présence de l’Ondotite de Jaubert (Odontites jaubertianus), relativement rare dans la région, et deux belles stations d'Anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris).
A noter la présence d'une espèce naturalisée dans le Loir-et-Cher rare et à la répartition très irrégulière en région Centre, celle de l’Hysope (Hyssopus officinalis). Elle a été observée comme subspontanée sur le site.
C’est à ce jour le seul site connu en région Centre pour la présence de Decticus verricivorus (insecte, orthoptère).
Il s’agit d’un des plus beaux ensembles de pelouses calcicoles du Loir-et-Cher.
Il s’agit d’une zone polynucléaire qui inclut les pelouses proprement dites, et des taches de friche calcicole et de fruticée dont la richesse floristique est élevée.
Le noyau au nord situé au lieu-dit "la Cave" est occupé par des fourrés et des pelouses dans un état de conservation moyen, certaines zones étant colonisées par des cortèges d'espèces de friches témoignant d'un historique de perturbation du milieu. Cependant une population assez conséquente de Pulsatilla vulgaris et la présence d'autres espèces déterminantes de ZNIEFF justifient la désignation de ce noyau.
Le contour est calé sur les chemins et les limites des formes d’occupation du sol typiques. Ils ont été définis sur photographie aérienne et reportées sur la carte IGN.