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La zone comprend une Aulnaie-frênaie inondable et fontinale (44.33 et 44.31) avec des secteurs plus marécageux (44.91).
En outre, ce site est intéressant de par son fonctionnement hydrologique. En effet, globalement, cette forêt est inondable par le cours d’eau situé à l’Ouest, mais on observe également un certain nombre de sources où peut se développer la Dorine à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium). Par ailleurs, certaines zones sont particulièrement marécageuses avec un sol beaucoup plus organique. Cette diversité des conditions hydrologiques engendre une diversité d’habitats et par conséquent une diversité d’espèces et confère à ce boisement un intérêt tout particulier. Le réseau de prairies humides, oligotrophes à eutrophes, situé à l'ouest et intégré à la ZNIEFF, renforce cet intérêt écologique.
FLORE VASCULAIRE
La richesse en flore vasculaire de la vallée de l'Aquiaulne est connue de longue date par les botanistes. Jullien-Crosnier y fait mention dans son Catalogue des plantes vasculaires du Loiret de 1890 mais c'est Antoine Le Grand qui en fait une bonne description grâce au compte-rendu d'une herborisation réalisée en 1895. Il apparaît toutefois que Le Grand n'a pas dû inventorier sur ce secteur de l'Aquiaulne car les lieux-dits cités dans son compte-rendu sont situés bien plus en amont.
Cette partie de l'Aquiaulne n'est néanmoins pas moins riche que la partie herborisée par cet illustre botaniste avec notamment deux espèces très rares en plaine et de découverte finalement très récente : le Maïanthème (Maianthemum bifolium) et la Prêle des bois (Equisetum sylvaticum).
Au total, ce sont plus de 20 espèces déterminantes qui ont été observées récemment dont 7 sont légalement protégées.
BRYOPHYTES
Plusieurs inventaire bryologiques ont été réalisés en 2016. Ces inventaires mettent en avant un cortège de quatre espèces de sphaignes et quelques espèces d'affinité submontagnarde comme Hookeria lucens dont la répartition en région Centre-Val de Loire est globalement limitée aux régions naturelles les plus vallonnées.
Au total, ce sont 13 espèces déterminantes qui ont été observées récemment dont 1 est légalement protégée.
FAUNE
Le cours d'eau et les prairies humides abritent également un cortège de faune déterminantes, essentiellement des insectes (papillons, criquets, libellules) dont une espèce protégée, le Cuivré des marais.
Concernant les boisements, les relevés n’ont porté que sur la moitié Sud-Ouest de la zone proposée, ainsi que sur le petit vallon au nord-est. Cependant, dans un souci d’homogénéité, l’ensemble du boisement humide (Alnion glutinoso-inacanae et Alnion glutinosae) situé entre le chemin et le cours d’eau est inclus dans la ZNIEFF. Un réseau de prairies humides fait également partie de la ZNIEFF.
