Il s’agit d’un suintement probablement alimenté par la source en amont et d’une zone humide plus ou moins boisée située au sud de la Champagne-Berrichonne.
Le suintement de la zone pâturée abrite des milieux humides patrimoniaux oligotrophes. On observe ainsi une mosaïque de bas-marais calcaire (de l’Hydrocotylo vulgaris-Schoenenion nigricantis) et de prairie pâturée oligotrophe calcaire (du Deschampsio mediae-Molinion arundinaceae) abritant de nombreuses espèces patrimoniales (dont Schoenoplectus tabernaemontani).
La zone entretenue autour de l’étang semble fauchée (présence de ligneux âgés mais peu de fourrés, strate herbacée de hauteur faible).
Les parties ouvertes comprennent des mosaïques de prairies oligotrophes humides basiques, de tâches de bas-marais à Schoenus nigricans et des peuplements d’hélophytes (ponctuellement des cladiaies).
L’étang ne présente aucun intérêt floristique pour le moment car très récent mais les berges sont en pente relativement douces et peuvent à terme abriter des groupements intéressants. Le creusement de ce dernier aura peut-être un impact négatif sur le niveau de la nappe réduisant l’humidité des substrats en surface.
Au total on comptabilise seize espèces déterminantes, dont sept sont protégées au niveau régional. Le classement en ZNIEFF de type I de cette zone est donc justifié pour son intérêt floristique et l’état de conservation des milieux humides.
Les contours délimitent la zone humide oligotrophe d’intérêt écologique. Elle inclue également le bois ancien à Paris quadrifolia, la zone humide autour de l’étang nouvellement créé et le suintement de la pâture au sud du contour. Une partie de la pâture ne présentant pas d’intérêt particulier à été intégrée pour des soucis de cohérence dans le tracé, se fixant sur des limites identifiables sur les photos aériennes, en l’occurrence un chemin.