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La zone est centrée sur un ensemble de landes humides plus ou moins tourbeuses selon la topographie et plus ou moins en voie de fermeture. Le cortège est assez complet sur cette zone puisqu’il est possible d’y rencontrer le Rossolis à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), le Scirpe cespiteux (Trichophorum cespitosum) ou la Laîche puce (Carex pulicaris). A noter, la présence originale du Choin noirâtre (Schoenus nigricans), espèce normalement calcicole et donc naturellement rare en Sologne où les terrains sont majoritairement sableux. Le site abrite aussi une belle population de Saule rampant (Salix repens). Des layons traversent la zone, régulièrement entretenus par les chasseurs, ils abritent une flore rattachable au Rhynchosporion albae avec le Rossolis intermédiaire (Drosera intermedia), la Linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum polystachion) et la Grassette du Portugal (Pinguicula lusitanica). Plus localement, il est possible d'observer la Potentille des marais (Potentilla palustris), espèce que l'on ne trouve que dans deux stations dans le département du Cher. Ces habitats sont de plus en plus rares en région Centre, car ils ont tendance à se fermer naturellement faute d’entretien ou ils sont drainés et plantés. Au total, dix-huit espèces végétales déterminantes de ZNIEFF ont été recensées sur le site dont deux sont protégées au niveau national et huit au niveau régional. Cette zone est donc inscrite à l'inventaire ZNIEFF pour la qualité de ses habitats et leur forte patrimonialité ainsi que pour sa richesse en espèces patrimoniales.
Un premier inventaire bryologique réalisé en 2012 a permis de mettre en évidence une petite dizaine d'espèces déterminantes de ZNIEFF. Ce volet est à approfondir, notamment au niveau des Sphaignes pour lesquelles seulement quatre espèces ont été identifiées. Notons la présence d'une espèce protégée au niveau régional: Cephalozia connivens.
La zone est délimitée sur ortophotoplan de manière à ne retenir au maximum les zones les plus ouvertes, les plus riches d’un point de vue floristique. Quelques faciès de recolonisation forestières sont néanmoins inclus dans le site car il serait assez difficile de les exclure sans nuire à l’unité écologique et parce que ces zones sont souvent plus riches en Saule rampant (Salix repens). La limite sud s’appuie sur le ruisseau de la Rozelle.
