La zone est centrée sur une grande surface de landes sèches et de parois de micaschistes. Les falaises continentales sont très rares en Centre-Val de Loire et sont localisées dans le sud de la région : principalement vallée de la Creuse et haute vallée de l’Arnon. Les landes sont localement en phase de colonisation par la Fougère aigle (Pteridium aquilinum) et la Bourdaine (Frangula alnus) dans un premier premier stade vers l’établissement de la Chênaie acidiphile. Quelques zones étrépées par les herbivores abritent le Gaillet des rochers (Galium saxatile), espèce présente en Centre-Val de Loire uniquement dans la Marche et dans le Perche ou encore le Galéopsis des moissons (Galeopsis segetum). Les vires rocheuses abritent le Petit Nard délicat (Micropyrum tenellum), espèce patrimoniale en région centre et la Doradille du Nord (Asplenium septentrionale), petite fougère essentiellement présente dans la Marche pour la région, mais cette dernière n'a pu être réobservée depuis 2004. La haute vallée de l’Arnon et ses affluents est d’ailleurs le seul secteur du département du Cher qui abrite encore l’espèce. Au total, sept espèces déterminantes de flore vasculaire on été observées récemment sur le site dont une est légalement protégée: la Phalangère à fleurs de Lis (Anthericum liliago). La Doradille du nord est à rechercher spécifiquement.
Un inventaire partiel des bryophytes a également été réalisé en 2023 faisant état de six espèces déterminantes dont la Grimmie des montagnes (Grimmia montana) ou encore Racomitrium lanuginosum qui tapisse les dalles rocheuses en leur donnant un aspect laineux d'où son nom.
Les lichens ont fait l'objet de quelques récoltes opportunistes mettant en avant un cortège d'une bonne dizaine de Cladonies dont une semblant rare en Centre-Val de Loire (Cladonia cervicornis verticillata) ainsi que de Cetraria aculeata, plus répandu mais semblant lié à des habitats patrimoniaux (landes, pelouses oligotrophes).
Notons également la présence de deux papillons déterminants de znieff. Un beau Zygène turquoise, le Procris de l'Oseille (Adscita statices) et l'Azuré de l'Ajonc (Plebjus argus).
La zone est constituée de deux noyaux séparés par la vallée de la Joyeuse. Au zonage intiale, composé uniquement du noyau surplombant l'Oye vers Mont, s'est rajouté en 2023 celui surplombant directement la Joyeuse au lieu-dit La Philippaude. Elle a été délimitée sur orthophotoplan en se basant sur les limites naturelles : lisières, cours d’eau, pour ne conserver que les zones les plus ouvertes et les plus riches sur le plan floristique et faunistique.