ZNIEFF 240031450
LANDES HUMIDES DE L'ETANG DE LA NOUE

(n° régional : 00001083)

Commentaires généraux

La zone est centrée sur un étang en fond de vallon, utilisé pour la chasse et pour la pêche, qui lui donne son nom. Ce sont toutefois les landes humides qui se développent autours de l'étang qui donnent son intérêt au site. Cet habitat déterminant de ZNIEFF se raréfie grandement en région Centre où la déprise entraîne la fermeture naturelle du milieu par la molinie quand il n'est pas drainé et planté en pins. Ces landes abritent un cortège riche en espèces rares et protégées parmi lesquelles nous pouvons noter la présence de la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), de la Linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum polystachion) ou du Choin noirâtre (Schoenus nigricans). Par endroit, des zones plus rases ou étrépées permettent l'expression du Rhynchosporion albae, un autre habitat déterminant de ZNIEFF considéré comme en danger critique d'extinction en région Centre. C'est au sein de ces petites zones qu'il est possible d'observer le Rossolis intermédiaire (Drosera intermedia) ou le Rhynchospore blanc (Rhynchospora alba). Notons particulièrement la présence du Lycopode inondé (Lycopodiella inundata), petite fougère pionnière des zones tourbeuses acides, qui n'est référencée que dans moins d'une dizaine de communes en région Centre. Quelques chênes tauzin, dont certains peuvent atteindre plus de 50 cm de diamètre, sont présents dans les parties boisées du site.

Au total, une vingtaine d'espèces végétales déterminantes de ZNIEFF ont été recensées sur le site dont trois sont protégées au niveau national et sept sont protégées au niveau régional. La grande rareté des habitats et le cortège floristique particulièrement riche justifient l'inscription à l'inventaire en tant que ZNIEFF de type I.

Commentaires sur la délimitation

La zone a été délimitée sur orthophotoplan. Elle suit la limite communale à l'ouest et le plus souvent possible les chemins forestiers qui constituent des éléments simples à différencier sur photographie aérienne. Ces éléments ont été préférés à une délimitations directe des habitats car ceux-ci sont dispersés et souvent peu visibles sur ce type de support.