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Le bois du Plessis se développe sur des formations géologiques très différentes. La partie Est du massif est établie sur du calcaire plus ou moins marneux tandis que la partie Ouest est établie sur un substrat siliceux. Il en résulte une différence notable dans l'établissement de la flore au sein du boisement. La richesse de la zone est surtout liée aux landes et aux pelouses dont les plus belles forment une ZNIEFF de type I polynucléaire. Il est toutefois possible de trouver d'autres espaces landicoles au sein du massif. Il s'agit le plus souvent de landes mésophiles dominées par la Bruyère à balais (Erica scoparia) et par le Genévrier commun (Juniperus communis) avec une sous-strate riche en Bruyère vagabonde (Erica vagans), espèce protégée au niveau régional. Cette dernière se trouve répartie sur l'ensemble du massif par le biais des layons forestiers. De manière plus ponctuelle, il est aussi possible d'y observer des populations plus ou moins importantes de Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe) ou de Lotier maritime (Lotus maritimus). La partie nord-ouest du boisement est relativement dégradée suite à une exploitation forestière assez importante qui a conduit à un appauvrissement des landes et à l'aménagement des layons. Au total, ce sont vingt-deux espèces végétales déterminantes de ZNIEFF qui ont été recensées sur le site dont cinq sont protégées au niveau régional. Cette ZNIEFF de type II est donc créée en cohérence avec la type I déjà existante puisque l'ensemble des espèces présentes dans celles-ci se retrouvent de manière diffuse sur la totalité du boisement.
La zone a été délimitée sur orthophotoplan en se basant sur les limites forestières.
