Cette ZNIEFF de petite taille se situe sur la commune de Pouligny-Saint-Pierre à l'est du hameau de Bénavent. Elle est constituée de deux noyaux.
Le site est intéressant pour ses pelouses sèches établies sur calcaire lacustre du jurassique (Orforiden).
Le principal intérêt du site se concentre sur les pelouses et ourlets, bordés ou ponctués de fourrés à Genévrier commun (Berberidion vulgaris). Ponctuellement, surtout aux abords du chemin, on y observe aussi des végétations rases de rochers ou de dalles calcaires affleurantes, relevant de l'Alysso- Sedion. Le reste de ce site est fermé par des fourrés et des chênaies à Chêne rouvre et pubescent notamment.
Concernant la flore, les pelouses sèches du Festucenion timbalii sont favorables à un cortège d'orchidées, notamment l'Orchis brûlé (Neottinea ustulata) et la Spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis), toutes deux protégées en région.
Sur ce site, on note en particulier la présence de la Cotonnière érigée (Bombycilaena erecta), petite annuelle des tonsures listée comme espèce en danger en région. En 2016, il en existe encore 4 localités sur le territoire du Parc naturel régional de la Brenne dont 3 à Pouligny-Saint-Pierre. Par ailleurs, une espèce accompagnant régulièrement cette Cotonnière est à retrouver : le Buplèvre du Mont Baldo (Bupleurum baldense).
Au total, cette zone comptabilise onze plantes déterminantes de ZNIEFF, dont trois sont protégées et/ou menacées.
Les inventaires faunistiques ont révélé la présence de près d'une dizaine d'espèces déterminantes, avec notamment :
- du Dectique verrucivore (Decticus verrucivorus). Cet orthoptère typique des pelouses et prairies sèches n'est présent que sur une vingtaine de stations en région et est classé en danger sur la liste rouge régionale ;
- de l'Azuré du serpolet (Maculinea arion), espèce vulnérable d'après la liste rouge régionale et listée en annexe 4 de la DHFF.
Ils sont accompagnées de quatre autres orthoptères et cinq autres lépidoptères déterminants.
Les contours de la ZNIEFF sont calés sur les limites des parcelles les plus riches en espèces patrimoniales, et qui présentaient historiquement de grandes surfaces de pelouses (notamment par observation des photographies aériennes des années 1970).
Les orthophotoplans utilisés pour tracer le contour sont de 2014.