Cette znieff polynucléaire se compose de deux zones plus ou moins prairiales en bordure de la Vandoeuvre. La plus grande, à l'aval, est pâturée par des chevaux mais la parcelle est néanmoins en partie boisée ou occupée par des mégaphorbiaies. La plus petite, à l'amont, semble fauchée périodiquement. Elle est principalement composée d'une mégaphorbiaie calcicole plus ou moins eutrophe. L'originalité des ces deux prairies est de présenter des petites résurgences permettant ponctuellement l'installation d'une flore assez proche des bas-marais alcalins. Outre le Mouron délicat (Anagallis tenella) ou la Valériane dioïque (Valeriana dioica) nous pouvons citer la Samole de Valérand (Samolus valerandi) et surtout l'Orchis incarnat (Dactylorhiza incarnata), espèce très rare aujourd'hui en Indre-et-Loire alors qu'elle était considérée comme assez commune par Tourlet en 1908.
Pour la faune seules deux espèces ont été contactées : l'Agrion vierge (Calopteryx virgo) et le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum). Une petite dizaine d'espèces déterminantes de ZNIEFF ont été recensées sur le site dont deux sont protégées au niveau régional. La grande fragilité et l'originalité des habitats sont aussi un argument pour l'inscription de cette zone à l'inventaire ZNIEFF.
La zone a été délimitée sur orthophotoplan en suivant les contours des zones ouvertes.