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Cette ZNIEFF est située sur l'un des plus hauts points de la région Centre (431 m), et accueille la station géophysique d'Humbligny.
Il s'agit d'une butte témoin qui présente sur ses flancs, des marnes à ostracées (Cénomanien moyen), et en hauteur, une formation argileuse à silex du tertiaire. Ce type de relief, précédant la cuesta du Pays-fort, est plutôt rare et disséminé. Il présente ainsi un certain intérêt d'un point de vue géomorphologique.
Cette butte témoin joue un rôle hydrologique de par les sources ruisselant de celle-ci.
L'intérêt paysager est certain, car depuis le haut de la butte, on culmine sur la champagne berrichonne. Il s'agit aussi de l'un des plus beaux points de vue du Cher.
L'intérêt écologique réside pour cette zone dans un type d'habitat fréquemment rencontré dans la Pays-Fort : la hêtraie acidocline sur les versants abrupts en exposition fraiche.
Cette hêtraie est connue depuis deux siècles depuis la découverte du Gymnocarpium dryoptère (Gymnocarpium dryopteris), par S. Buchet (in Legrand A., 1894). Cette espèce est protégée en région, et surtout, de part son extrême rareté, elle est listée en tant qu'espèce en danger critique sur la liste rouge régionale. Elle est accompagnée de la Parisette à quatre feuilles (Paris quadrifolia), protégée en région, et de quelques autres espèces déterminantes de ZNIEFF (Galium odoratum, Oxalis acetosella, ...).
Une lande rase abritant un cortège floristique diversifié repose sur le plateau argileux.
Au total, près d'une vingtaine de plantes déterminantes sont recensées sur ce site.
Des inventaires faunistiques pourraient être menés sur des groupes associés aux vieilles hêtraies, aux landes.
Les contours de la zone sont calés sur la lisière du peuplement forestier (zones de coupe incluses) et sur les limites visibles de la lande développée sur le haut de la butte, d'après les orthophotoplans de 2013.
