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Sur une butte témoin de la cuesta crayeuse qui marque la transition entre le pays d’Othe et le Jovinien, boisements, pelouses et fruticées se partagent l’espace et constituent un refuge pour la faune et la flore dans un espace intensément cultivé.
Ce site est d’intérêt régional pour ses habitats secs, sa faune et sa flore.
Divers habitats secs sur calcaires y ont été répertoriés, notamment :
- des pelouses semi-arides sur sols riches en calcaire, de l’alliance végétale du Mesobromion erecti, d’intérêt européen,
- des ourlets herbacés sur sols calcaires, d’intérêt régional,
- des éboulis crayeux, d’intérêt européen,
- des landes à Genévriers (Juniperus communis), d’intérêt européen.
Les pelouses et les boisements secs abritent les espèces végétales déterminantes pour l’inventaire ZNIEFF suivantes :
- l'Orchis singe (Orchis simia), orchidée des pelouses, protégée règlementairement et très rare en Bourgogne,
- la Gentianelle d'Allemagne (Gentianella germanica), plante des pelouses, très rare en Bourgogne,
- le Petit Pigamon (Thalictrum minus), plante des lisières sèches, rare en Bourgogne.
Le Lézard des souches (Lacerta agilis), reptile protégé réglementairement, a été répertorié sur le site.
Les pelouses régressent très fortement sur ce site depuis une trentaine d’années sous l’action combinée des facteurs suivants :
- mise en culture,
- plantations de pins,
- embroussaillement des pelouses,
- pratique du motocross sur les pelouses résiduelles qui n'occupent plus que 3% du site.
Les petites pelouses colonisées par les fourrés arbustifs et les peuplements de résineux sont susceptibles de perdre leur intérêt pour la flore des milieux ouverts, aussi une restauration (débroussaillage) et un entretien (pâturage, fauche) permettraient de contrecarrer cette évolution. Il convient de limiter l’accès aux véhicules tous-terrains, motos et quads, qui accentuent le phénomène d'érosion sur le site.
Périmètre délimité par les pelouses et les fourrés, habitat d'espèces végétales et animales rares.
