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Les plateaux de l’Auxois, où les territoires cultivés dominent, sont parsemés de quelques buttes calcaires témoins, dont celle de Haut-de-monde.
Ce niveau géologique contient de nombreux fossiles. La butte est occupée par des pelouses, des landes sur marnes et calcaires ainsi que des bois.
Parmi les habitats recensés, plusieurs sont déterminants pour l’inventaire ZNIEFF, avec :
- lisières forestières thermophiles,
- fruticées à Genévrier commun,
- pelouses pérennes denses sur terrains calcaires.
La chênaie-charmaie à Stellaire sub-atlantique occupe le reste du site.
L'ensemble constitue un îlot refuge pour une flore et une faune patrimoniales.
La diversité des paysages, sur et aux alentours du site, est favorable à la nidification d’une espèce d’intérêt européen devenue très rare en Bourgogne, le Milan royal (Milvus milvus). Ce rapace diurne est aujourd’hui menacé d’extinction notamment par la dégradation de son habitat, la destruction directe des individus par empoisonnement et le dérangement en période de nidification. L’espèce a été répertoriée sur le site entre 1990 et 2000. Opportuniste pour l’alimentation, elle trouve d’excellents territoires de chasse dans les secteurs ouverts avec une majorité de prairies bocagères et quelques cultures diversifiées.
Une autre espèce d’oiseau des milieux ouverts, déterminante pour l’inventaire ZNIEFF, l’Alouette lulu (Lullula arborea), a été notée comme nicheuse sur le site.
Ce patrimoine naturel dépend notamment d’une gestion forestière à base de peuplements feuillus et de traitements adaptés aux conditions stationnelles (sol, climat, topographie, hydrographie), conservant les milieux annexes: lisières, clairières, milieux humides, ripisylves et cours d'eau, etc. Il dépend aussi de la mise en œuvre de pratiques agricoles extensives et de la conservation des habitats de type "pelouse". Du fait de leur fermeture (recolonisation forestière), les secteurs en déprise sont particulièrement susceptibles de perdre leur intérêt pour la faune et la flore liées aux milieux ouverts. Une gestion conservatoire (débroussaillages, remise en pâturage) permettrait de contrecarrer cette évolution.
Le périmètre est délimité par la topographie et le contact entre Bajocien supérieur marno-calcaire et Bajocien inférieur et non calcaire.
