ZNIEFF 260020113
BOCAGE DE BAZOCHES ET RUISSEAU DES PRES DE LA QUEUDRE

(n° régional : 24002009)

Commentaires généraux

Au sein d'un paysage de collines situé au contact du plateau d'âge jurassique moyen de l’Avallonais et du bassin Liasique de la Terre-Plaine, la zone est constituée d'un petit vallon argileux encadré de coteaux. Ruisselets, prairies bocagères et haies se partagent l’espace.

Ce site est d’intérêt régional pour ses habitats et la faune qui y est inféodée.

De nombreux habitats ont été observés, notamment :

- des aulnaies-frênaies rivulaires, d’intérêt européen,

- des végétations amphibies et des bourbiers des bordures de cours d’eau, d’intérêt régional,

- des prairies humides tourbeuses à Jonc acutiflore (Juncus acutiflorus) et Valériane dioïque (Valeriana dioica), d’intérêt régional,

- des sources d’eau riches en calcaires,

- des prairies humides pâturées à grands Joncs (Juncus inflexus),

- de la chênaie-charmaie sèche sur sols calcaires,

- des pelouses sèches sur sols calcaires et des ourlets.

Le site présente un réseau hydrographique de tête de bassin riche en ruisseaux, sources, suintements, bourbiers et prairies humides favorables à l'Agrion de mercure (Coenagrion mercuriale) et au Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata), deux espèces d'intérêt européen.

Il présente également d'anciennes mines accueillant une colonie d’hibernation de petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), espèce d'intérêt européen.

Le patrimoine naturel dépend d’un élevage extensif, gage de maintien des linéaires de haies, des cours d’eau et des milieux prairiaux.

Le patrimoine souterrain est sensible : le dérangement provoque le réveil des chauves-souris et la surconsommation de leurs réserves énergie, ce qui peut compromettre leur survie en période hivernale.

Commentaires sur la délimitation

Périmètre comprenant le développement des cavités et les terrains de chasse à proximités des entrées (pour les chauves-souries) et délimité par le bassin versant immédiat des cours d'eau en amont des populations connues d'espèces déterminantes de libellules. De plus, les habitats de reproduction et les habitats vitaux (hivernage) des amphibiens déterminants sont pris en compte.