La rivière de l’Oucherotte creuse une vallée peu profonde dans les formations continentales de l’Ere tertiaire de la plaine de Saône.
Malgré le contexte dégradé du ruisseau (entouré de cultures intensives), ce tronçon constitue l’un des derniers secteurs de la plaine de Saône abritant une espèce piscicole d’intérêt européen, le Chabot (Cottus gobio).
Le ruisseau accueille par ailleurs des herbiers aquatiques à Potamot dense (Groenlandia densa), une espèce végétale déterminante pour l’inventaire ZNIEFF.
la Tulipe sauvage (Tulipa sylvestris L. subsp. sylvestris), espèce protégée réglementairement, a été observée dans le parc du château de Longecourt-en-plaine. Elle est aujourd’hui menacée (inscrite sur la liste rouge de la flore menacée de France) par l’évolution des pratiques culturales et l’utilisation des désherbants chimiques. L'espèce se maintient dans ce parc depuis le début du 19e siècle sans intervention humaine, toutefois son indigénat reste à confirmer.
Il est donc essentiel de préserver les habitats relictuels entourant le ruisseau (ripisylves, prés de fauche, haies) contribuant à préserver la qualité de l’eau, et de ne pas intensifier l'exploitation des territoires cultivés afin de maintenir le patrimoine naturel.
Périmètre englobant le cours d’eau riche en peuplements piscicoles ainsi que son bassin d’inondation, souvent restreint à 30 m de part et d'autre de la rivière du fait du contexte dégradé (cultures sur les zones inondables).