A la transition entre la Champagne humide au nord et les plateaux de calcaires jurassiques supérieurs de Basse-Bourgogne au sud, le site englobe des prairies bordées de haies, avec des mares, des petits bois, des champs cultivés et une mine.
Ce site est d’intérêt régional pour sa faune.
La cavité accueille des chauves-souris déterminantes pour l’inventaire ZNIEFF et d’intérêt européen. Une importante population de Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) a été répertoriée. Il s’agit du 8ème site régional pour cette espèce en colonie d’hibernation.
Les haies et les bordures boisées sont favorables à l’alimentation et la dispersion des chauves-souris, en sortie d’hibernation.
La Rainette verte (Hyla arborea) se reproduit sur le site. Cet amphibien protégé réglementairement, est en régression dans plusieurs régions de Bourgogne du fait de la conversion des prairies en cultures et de la destruction des mares et autres zones humides.
Le patrimoine souterrain est sensible : le dérangement provoque le réveil des chauves-souris et la surconsommation de leurs réserves énergétiques, ce qui peut compromettre leur survie en période hivernale.
Ce patrimoine dépend d'un élevage extensif, respectueux des milieux prairiaux, des mares, des bosquets et des linéaires de haies interconnectés entre eux.
Le périmètre est délimité par le développement de la cavité et le terrain de chasse des chauves-souris à proximité des entrées, avec notamment des corridors vers les massifs boisés proches de la colonie.