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Reflets de la diversité du paysage de la Flandre maritime, les différentes communautés végétales qui composent les mares sont encore d’une bonne qualité écologique et présentent un réel intérêt tant floristique que phytocénotique avec la présence d’une population importante de Pesse d’eau (Hippuris vulgaris), espèce protégée au niveau régional. A noter également, l’existence de taxons sub-halophiles renforçant l’originalité de ces prairies arrière-littorales, témoin de la « jeunesse » de cette plaine maritime. Ce site abrite en tout 8 espèces déterminantes de ZNIEFF dont 2 protégées au niveau régional. L'assèchement progressif de cette zone depuis la première édition des ZNIEFF menace la pérennité de ce site. Néanmoins, certains secteurs notamment le Verhouck conservent un grand intérêt pour la nidification de l'avifaune aquatique puisqu'ils hébergent l'Avocette élégante irrégulièrement et le Busard des Roseaux tous deux en annexe I de la Directive Oiseaux et respectivement localisés et en déclin au niveau régional. Le Phragmite des joncs est également présent dans la ZNIEFF et vulnérable au niveau régional ainsi que le Martin-pêcheur. Le Busard des roseaux niche dans le dépôt des VNF n°11 situé juste au nord. L’origine naturelle des populations d'Oies cendrées nicheuses est à relativiser car il s'agit certainement de populations férales. Le territoire des Flandres maritimes de par sa situation géographique présente des enjeux aquatiques importants. En effet ce territoire présente un fort maillage hydrographique de par la présence du Delta de l’Aâ. Malheureusement sous les pressions anthropiques fortes et récurrentes, ce territoire s’est transformé. Dès lors, les milieux écologiques et la biodiversité qu’il pouvait représenter ont fortement diminué. Néanmoins, ce territoire reste à forts enjeux sur les espèces piscicoles notamment de par sa faible distance à la mer, à l’image de l’estuaire de la Somme ou de l’Escaut. Ainsi, la Flandre Maritime constitue un territoire importants pour la réalisation du cycle biologique de l’anguille, notamment la partie en eaux douces.
Périmètre délimité par des zones agricoles intensifiées, incluant un réseau de mares et de fossés, peu modifié par rapport à la 1ère génération (retrait de petites zones urbanisées sur le pourtour).
