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Terril tabulaire récent dont l’édification a débuté en 1930, il s’inscrit dans un contexte encore très rural, au contact du village de Fouquereuil. Le terril 28 est ceinturé par la voie ferrée Paris-Dunkerque au nord, la départementale 181 à l’Ouest et un ancien cavalier à l’Est. Il s’intègre parfaitement dans le paysage vallonné des contreforts de l’Artois. Une requalification a été effectuée en 1995 par l’EPF dans le cadre du programme « grandes friches industrielles », ce qui a contribué à dénaturer fortement le site. De nombreuses plantations de ligneux côtoient plusieurs ensemencements de « prairies fleuries » ces aménagements, contraires au maintien de la biodiversité naturelle, sont d’autant plus surprenants que ce terril est recensé comme ZNIEFF dès 1991. Signalons par ailleurs la présence d’une zone en combustion au nord du site (inactive depuis quelques années). On rencontre sur ce terril une mosaïque de structures végétales variées, lui conférant encore un remarquable caractère paysager aux multiples ambiances : boisements, friches et pelouses alternent. Cependant, peu de végétations sont vraiment bien structurées. La gestion des zones ouvertes n’a pas permis à la flore et aux végétations spontanées typiques des terrils de s’exprimer pleinement.
Trois espèces végétales et deux végétations déterminantes de ZNIEFF ont été observées depuis 2013.
Concernant l’avifaune, cinq espèces déterminantes sont retrouvées sur le terril. Ce ne sont que des espèces représentatives des milieux buissonnants ou de boisements jeunes. En 2019, seulement trois espèces déterminantes ont été contactées : le Bouvreuil pivoine, la Fauvette grisette et le Roitelet à triple bandeau. Les deux autres ont été observées entre 2014 et 2015 : le Bruant jaune et le Pouillot fitis.
Malgré la jeunesse de ses zones boisées, le terril bénéficie d'une entomofaune déterminante relativement importante liée aux milieux forestiers. Cela est permis par sa relative connectivité au Bois des Dames, via le Bois des Carrières. On peut citer plusieurs papillons de jour forestiers, tels que le Petit et le Grand Mars Changeants, qui peuvent se reproduire sur les saules poussant sur le site, ou encore le Tabac d'Espagne et le Petit Sylvain dont les chenilles dépendent respectivement des violettes et des chèvrefeuilles. Deux coccinelles déterminantes sont également connues sur le site : le petite et discrète Scymnus apetzi qui se nourrit de pucerons, principalement sur les plantes basses et les arbustes et la Coccinelle à vingt-quatre points qui se nourrit de feuilles de fabacées (trèfles, luzerne, vesces, etc.).
Ce site recouvre l’ensemble de l’emprise du terril n°28.
Une petite portion à l’extrémité sud-ouest du site a été retirée (zone urbanisée) du périmètre en 2010.
En 2019, une parcelle correspondant à une culture au nord de la ZNIEFF a été proposé en réduction, aucune espèce détermiante n'a été observée, malgré les prospections.
