Ce site présente un complexe de végétations liées aux zones humides (mares, fossés, prairies hygrophiles) abritant un certain nombre d’espèces végétales caractéristiques de ces milieux (notamment Callitriche truncata subsp. occidentalis, Ranunculus aquatilis, Schoenoplectus tabernaemontani …).
Des milieux plus ouverts sur substrat sableux accueillent une flore typique du littoral avec certaines espèces d’un intérêt majeur comme par exemple l’Élyme des sables (Leymus arenarius), espèce protégée au niveau national mais dont la spontanéité sur le site mériterait d’être vérifiée. On observe également la Sagine noueuse (Sagina nodosa) et l’Érythrée littorale (Centaurium littorale), espèces typiquement psammophiles.
23 plantes déterminantes de ZNIEFF ont été recensées, dont 6 protégées régionalement et une au niveau national.
Cet inventaire floristique et phytosociologique mériterait cependant d’être largement complété.
Composé essentiellement de friches humides et mares peu profondes creusées volontairement dans le but de favoriser la biodiversité, ce vaste jardin public avec de vastes secteurs peu fréquentés, est peu aménagé ; et il y est appliqué une gestion différenciée exemplaire.
Concernant les espèces déterminantes on peut noter la halte migratoire régulière du Merle à plastron.
Concernant les espèces déterminantes ZNIEFF, on observe essentiellement des espèces hivernantes ou en halte migratoire.
Les milieux humides, devenus rares en Flandre Maritime, sont ainsi recréés. Le Puythouck est également un des rares boisements de cette plaine.
Ces milieux sont gérés dans un souci de favoriser la biodiversité. Le développement de la végétation autour de certaines mares, le vieillissement du bois peuvent l’accroître.
Ce site fait partie d'un réseau de sites et est inscrit dans une ceinture verte comprenant le Prédembourg, le site des éoliennes Total, la Coulée verte de Mardyck dont les milieux sont semblables. Cette zone est localisée non loin d'ArcelorMittal-Mardyck et ArcelorMittal-Dunkerque (Colline Verte).
Le territoire des Flandres maritimes de par sa situation géographique présente des enjeux aquatiques importants. En effet ce territoire présente un fort maillage hydrographique de par la présence du Delta de l’Aa. Malheureusement sous les pressions anthropiques fortes et récurrentes, ce territoire s’est transformé. Dès lors, les milieux écologiques et la biodiversité qu’il pouvait représenter ont fortement diminué. Néanmoins, ce territoire reste à forts enjeux sur les espèces piscicoles notamment de par sa faible distance à la mer, à l’image de l’estuaire de la Somme ou de l’Escaut. Ainsi, la Flandre Maritime constitue un territoire important pour la réalisation du cycle biologique de l’anguille, notamment la partie en eaux douces.
La délimitation est justifiée par la localisation des habitats d'espèces déterminantes (avifaune aquatique essentiellement) issue de la recréation de ces milieux et la localisation des couples nicheurs.
Une extension du périmètre a été proposée en 2014 afin d’inclure le plan d’eau du Puythouck et ses fossés associés qui hébergent plus de quinze espèces déterminantes de ZNIEFF : Sagine noueuse (Sagina nodosa), Érythrée littorale (Centaurium littorale), Esparcette à feuilles de vesce (Onobrychis viciifolia), Anacamptis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), Passerage à larges feuilles (Lepidium latifolium…). Cependant, pour certaines de ces espèces, il est possible d’émettre un doute sur leur développement spontané, comme le Butome en ombelle (Butomus umbellatus) que l’on retrouve régulièrement sur les berges du plan d’eau et des canaux de Grande-Synthe. Ce périmètre permet d’ajouter une dizaine d’espèces à la liste initiale. D’un point de vue phytosociologique, il s’agit essentiellement de prairies et ourlets rudéralisés et de friches possédant avant tout un intérêt entomologique.