Biodiversité : La partie méridionale de la Colline de Sion-Vaudémont comporte des pelouses calcaires et des boisements d’intérêt écologique remarquable. En rupture de pente, au niveau des affleurements rocheux, le sol est très superficiel et occupé par des pelouses rases et clairsemées. Ces différentes situations topographiques créent localement des conditions écologiques favorables à une diversité animale et végétale, concernant notamment les insectes (Bel-Argus, Caloptère italien, Flambé, ...). Paysage : Le site fait l’objet d’une forte fréquentation touristique en raison de ses atouts paysagers. En effet, au pied du Monument Barrès le visiteur bénéficie d’un point de vue exceptionnel sur le territoire. La diversité de ses paysages lui a valu le classement au titre de la loi de 1930 sur les paysages sous l’appellation «Terrains communaux de la montagne de Sion-Vaudémont». Le site appartient au Paysage Naturel Sensible «Saintois». Hydraulique : A noter la présence de sources sur les flancs de la côte. Archéologie / histoire / géologie : La Colline de Sion constitue le coeur mythique de la Lorraine en raison de sa situation géographique, de sa silhouette exceptionnelle et des références historiques auxquelles elle renvoie (site fortifié aux âges du Bronze et du Fer, résidence princière vers 500 av. J.C., sanctuaire gallo-romain, occupation médiévale). Un oppidum romain a été implanté au niveau de l’actuel Monument Barrès. On observe toujours un «éperon barré» à l’ouest de ce monument, en bordure de route. Evolution historique des milieux naturels : En 1700, la colline de Sion faisait l’objet d’une exploitaton agricole (cultures) avec une occupation humaine importante (1500 habitants). Au XIXème siècle, le bois de Plainmont se développait sur le plateau et la vigne sur les versants. La présence de terrasses et de pierriers sur certaines pentes témoignent d’une activité agricole encore importante à cette époque sur les versants. Au XXème siècle, l’enfrichement s’est poursuivi et étendu. Une petite carrière est apparue à l’est du Monument Barrès, puis, abandonnée, elle s’est naturellement recolonisée. Il en est de même pour les tranchées militaires situées à proximité du Monument. Les vignes ont progressivement régressé et quasiment disparu vers 1950. Dans la seconde moitié du siècle, l’extension des friches sur les pentes de la colline et sur le plateau s’est poursuivie inexorablement, de même que le déclin démographique des villages de Saxon-Sion et de Vaudémont. Les premières plantations de résineux apparaissent alors.