ZNIEFF 410001882
ETANG DE VIGNEULLES A VIGNEULLES-LES-HATTONCHATEL

(n° régional : 1882)

Commentaires généraux

"Ce petit étang de la Woëvre est situé en limite du ban communal de Vigneulles-lès-Hattonchâtel à moins d’un kilomètre du village de Saint-Benoît en Woëvre. Historiquement en barrage sur la tête de bassin de l’Yron, il est inclus dans le massif forestier de Vigneulles. Il fait partie des nombreux étangs piscicoles satellites du grand étang de Lachaussée mais sa situation géographique en fait également un site relai à égale distance entre le Lac de Madine et l’étang de Lachaussée. Sa valeur biologique est reconnue de longue date et particulièrement son intérêt ornithologique de premier plan, même si toutes les espèces connues ne sont pas des nicheurs réguliers. Il abrite en outre une très belle population de Leucorrhine à large queue (Leucorrhinia caudalis). L’étang se compose d’une petite pièce d’eau libre de l’ordre de 4 ha, envahie de Nymphéas, et ceinturée de plusieurs groupements des roselières aquatiques comme des phragmitaies, des typhaies ou des prêlaies. Deux cornées intra-forestières, particulièrement attractives pour l’avifaune, se prolongent par des grandes cariçaies et des chênaies-charmaies hygroclines. La cornée nord était alimentée par l’Yron mais le cours d’eau a été court-circuité avant 1999 et détourné pour contourner l’étang afin de stopper la pollution par les effluents de la laiterie de Vigneulles-Lès-Hattonchâtel. L’intérêt floristique est moyen en raison du caractère hypertrophe des eaux de l’étang et du fort envasement qui limitent l’expression de communautés aquatiques riches et diversifiés , toute la lame d’eau étant occupée par un herbier immergé dense à Cornifle (Ceratophyllum demersum). Sur la digue, une maisonnette abandonnée attire des chauves-souris en particulier une petite colonie de transit de Grand rhinolophe qui occupe les combles. "

Commentaires sur la délimitation

"L’étang se compose d’une petite pièce d’eau libre de l’ordre de 4 ha, envahie de Nymphéas, et ceinturée de plusieurs groupements des roselières aquatiques comme des phragmitaies, des typhaies ou des prêlaies. Deux cornées intra-forestières, particulièrement attractives pour l’avifaune, se prolongent par des grandes cariçaies et des chênaies-charmaies hygroclines. La cornée nord était alimentée par l’Yron mais le cours d’eau a été court-circuité avant 1999 et détourné pour contourner l’étang afin de stopper la pollution par les effluents de la laiterie de Vigneulles-Lès-Hattonchâtel. L’intérêt floristique est relativement faible en raison du caractère hypertrophe des eaux de l’étang et du fort envasement qui limitent l’expression de communautés aquatiques riches et diversifiés , toute la lame d’eau étant occupée par un herbier immergé dense à Cornifle (Ceratophyllum demersum)."