ZNIEFF 410001892
ETANG D'AMEL ET PRAIRIES ENVIRONNANTES A SENON ET AMEL-SUR-L'ETANG

01 -  Répartition des espèces (faune, flore)
02 -  Répartition et agencement des habitats
03 -  Fonctionnement et relation d'écosystèmes
07 -  Formations végétales, étages de végétation

210 -  Rejets de substances polluantes dans les eaux
220 -  Rejets de substances polluantes dans les sols
230 -  Rejets de substances polluantes dans l'atmosphère
240 -  Nuisances sonores
250 -  Nuisances liées a la surfréquentation, au piétinement
260 -  Vandalisme
370 -  Actions sur la végétation immergée, flottante ou amphibie, y compris faucardage et démottage
410 -  Mises en culture, travaux du sol
540 -  Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages
610 -  Sports et loisirs de plein-air
620 -  Chasse
630 -  Pêche
640 -  Cueillette et ramassage
710 -  Prélèvements organisés sur la faune ou la flore
820 -  Atterrissements, envasement, assèchement
914 -  Envahissement d'une espèce ou d'un groupe
922 -  Prédation
923 -  Antagonisme avec une espèce introduite

"Les pollutions et nuisances peuvent se matérialiser sous différentes formes : - L'Étang d'Amel affiche des taux de nitrates importants, issus probablement des terres agricoles l'entourant. En effet sa situation géomorphologique en fait une cuvette recueillant les eaux de ruissellement du territoire. La pollution des sols est un risque potentiel sur le site de par l'agriculture intensive aux abords ainsi que par la base militaire du 3ème RHC située à proximité. Les risques liés à la pollution de l'air sont présents mais minimes, avec un site classé SEVESO seuil bas à moins de 8 km. - Les nuisances sonores sur le site se manifestent par le survol régulier des hélicoptères de la base militaire, mais aussi des petits aéronefs (ULM, avions). Cela entraine des perturbations pour l'avifaune présente. De plus, l'utilisation par des pisciculteurs extérieurs de matériels d'effarouchement lors de la période de pêche entraine des nuisances sonores relatives, notamment lors des périodes de pause migratoire en automne.  - Le risque de vandalisme est réel, puisque déjà constaté sur le site (panneaux de sentier de découverte dégradés) et fait l'objet d'une surveillance accrue des gestionnaires du site. - Malgré la protection apportée par la réserve naturelle régionale (qui inclut une grande partie de la ZNIEFF), les changements des pratiques sur les parcelles agricoles et notamment l'arrêt de l'élevage peuvent occasionner des risques liés à la disparition des prairies sur la zone de ZNIEFF.  - La gestion forestière des abords peut engendrer des risques en matière de destruction d'habitats sensibles pour des espèces menacées comme la Cigogne noire, ou les populations relictuelles de Gobemouches à collier. - Les risques liés aux activités de loisirs sont non négligeables et réels sur cette zone : nombreux sont les promeneurs à sortir des sentiers balisés, ou les photographes animaliers à déranger les espèces. La pratique de la chasse sur la ZNIEFF est autorisée hors RNR, et réglementée pour la gestion du sanglier et des espèces sucseptibles d'occasionner des dégâts.  - La problématique des Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts (ESOD) est connue sur le site, puisque de nombreuses espèces sont présentes et peuvent avoir un impact sur les espèces indigènes. Citons notamment le Ragondin (Myocastor coypus) qui engendre des dégâts sur les plantes hélophytes de l'étang, et le Raton laveur (Procyon lotor) arrivé dernièrement sur le site et dont le régime alimentaire varié peut avoir un impact sur la consommation d'oeufs d'oiseaux de la roselière."