Biodiversité : Le site comprend le fond de vallon au sein duquel sinue le ruisseau de Saint-Jean ainsi que ses versants boisés dominés par les résineux. Dans le fond de vallon, de la source à la confluence avec la Meurthe, différentes zones se succèdent : l’amont forestier touché par la tempête de 1999 qui évolue naturellement vers un reboisement, une zone centrale tourbeuse et le secteur aval constitué de plusieurs étangs artificiels. Les intérêts biologiques se concentrent essentiellement au niveau de la tourbière acide (2,24 hectares), dominée par 17 espèces de sphaignes qui prolifèrent sur des sols très engorgés. Des boisements tourbeux composés d’aulnes et de bouleaux complètent le paysage. Paysage : Les paysages du site sont très variés. La tourbière apporte une ambiance mystérieuse et parfois austère avec ses arbres morts et ses couleurs changeantes au cours des saisons. Le substrat en grès roses contraste avec la végétation en place. Le visiteur ressent un fort sentiment d’isolement lors de sa découverte du site situé d’ailleurs au lieu-dit «La Solitude». Le site appartient au Paysage Naturel Sensible «Piémont vosgien». Hydraulique : La tourbière est alimentée par le ruisseau de Saint-Jean qui prend sa source en contexte forestier, avant de se jeter dans la Meurthe à Bertrichamps. Archéologie / histoire / géologie : Le site accueillait jadis une ancienne ferme dont les traces ne sont plus visibles dans le paysage. En revanche les indices d’un ancien moulin restent présents à proximité de la Chapelle de Saint-Jean qui date du XIIIème siècle. Evolution historique des milieux naturels : La tourbière date de fort longtemps, sans que sa datation soit actuellement possible avec précision. Les étangs situés en aval ont été creusés dans les années 1970 en zones tourbeuses. Une partie du site était anciennement utilisée comme décharge communale.