"La zone contient différents milieux humides forestiers, avec des saules, des résineux (pins, épicéas) et des hêtres. Ces milieux sont des stades avancés de l’évolution naturelle des zones tourbeuses, d’où l’absence de certaines espèces de flore protégées habituelles. La zone contient tout de même encore des Sphaignes, mais aussi des espèces hydrophiles de zones tourbeuses ou de prairies humides comme la Linaigrette vaginée et à feuilles étroites, la Cirse des marais ou encore la Populage des marais. Du côté de la faune, les insectes sont très présents avec des nombreuses espèces vivant dans ces milieux humides. La zone peut aussi être un lieu de vie ou de passage pour des espèces avicoles protégées au niveau européen comme la Gélinotte des Bois et le Grand tétras, qui aiment les milieux fermés d’altitude. Enfin avec le ruisseau présent, on trouve des espèces aquacoles comme le Chabot et la Truite fario. Cependant, ces milieux humides vont tendre à disparaitre et à devenir des forêts plus banales. Les Sphaignes vont peu à peu mourir, et la prairie de fauche si elle n’est pas entretenue, risque aussi de se refermer. Une gestion sylvicole adaptée devrait permettre de limiter cette fermeture et d’entretenir les berges du ruisseau. De plus, la fréquentation touristique du massif doit être canalisée pour éviter le piétinement des zones humides sensibles et protéger la quiétude pour la faune."
"La zone prend en compte le ruisseau depuis sa source jusqu’au premier chemin forestier croisé. Le tracé suit le ruisseau visible sur la carte IGN et ses affluents avant le chemin forestier. Une zone de 40 mètres de chaque coté du ruisseau a été pris pour prendre en compte les berges et les milieux marécageux le bordant. "