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Cette ZNIEFF I s’inscrit donc dans le contexte des collines calcaires, qui profitent ici d’un microclimat doux, localement favorable à la culture de la vigne (alors que plus au nord vers Wasselonne ce sont les vergers qui dominent).
La forêt spontanée relève de la Chênaie-Hêtraie collinéenne et se distingue par la présence du Laurier des bois (Daphne laureola subsp. laureola) et de l’Hépatique noble (Hepatica nobilis) introduits par Walter E. (Kapp, E., 1972) et de deux Orchidées forestières : la Céphalanthère de Damas (Cephalanthera damasonium) et la Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra). La forêt de Westhoffen présente localement un intérêt pour les coléoptères xylophages ou saproxylophages, notamment dans les secteurs qui comportent une bonne proportion de grands chênes, essence particulièrement attractive, particulièrement lorsque la densité de vieux arbres sénescents ou morts est importante. La présence du Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) est connue sur le versant sud du Seelenberg sur la commune de Westhoffen (Docob, Climax, 2011).
La culture de la vigne est accompagnée de plantes adaptées comme la Gagée velue (Gagea villosa) ou la Guimauve hérissée (Althaea hirsuta).
Mais ce sont surtout les pelouses relictuelles qui concentrent l’intérêt botanique du site avec la Pulsatile (Pulsatila vulgaris), la Gentiane ciliée (Gentianella ciliata), la Gesse sans feuilles (Lathyrus aphaca), le très rare Pigamon des rochers (Thalictrum minus subsp. saxatile) sur le Seelenberg ou les stations d’Orchidées (Ophrys apifera, Ophrys insectifera) de l’Elschberg.
Deux papillons remarquables sont connus : l’Azuré des Coronilles (Plebeius argyrognomon) et l’Echiquier (Carterocephalus palaemon).
Le site et les forêts environnantes sont exceptionnellement favorables au Blaireau européen (Meles meles) qui a bâti de nombreux terriers dans les sous-bois.
Le périmètre est conçu pour englober un ensemble cohérent d’habitats d’espèces remarquables, inféodées aux milieux calcaires chauds, secs et ensoleillés typiques des collines.
La ZNIEFF est dessinée à partir des données disponibles concernant ce groupe d’espèces, sur un pas de temps déterminé (2001-2012), des connaissances bibliographiques concernant leurs exigences vitales (qualitativement et en termes de surfaces) et à partir des connaissances des habitats biologiques en présence.
Les contours de la ZNIEFF suivent des limites géographiques relativement repérables sur le terrain : lisières forestières (incluses), chemins, routes , limites parcellaires. Les parcelles forestières dégradées, les vignobles sans données déterminantes et les labours ont été évités autant que possible.
