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L’emprise du site se confond avec un ancien grand complexe de pelouses sèches au sein desquelles furent ouvertes diverses gravières. Sa partie ouest héberge plusieurs pièces d’eau assez grandes et autres mares peu profondes au sein desquelles sont venues s’établir des communautés de characées. Ces zones sont désormais un refuge pour bon nombre d’espèces rares et menacées. Elles abritent entre autres une grande station à Tamaris d’Allemagne ( Myricaria germanica), la plus importante qui soit connue pour le Rhin Supérieur. De même, les massifs à Gnaphale blanc jaunâtre (Pseudognaphalium luteoalbum) dont les effectifs se comptent ici par milliers de plants n’ont pas d’équivalent en Alsace. De nombreuses espèces d’oiseaux rares y nichent, alors que les substrats graveleux y accueillent une entomofaune abondante et diversifiée. Le site pourra conserver ses fonctions patrimoniales dès lors que ces pièces d’eau et les habitats seront maintenus en l’état.
Le site est délimité au nord par le canal Vauban, à l’ouest par des zones d’agriculture intensive et par la forêt communale de Dessenheim à l’est. Ce sont principalement les gravières et leurs abords qui sont déterminants pour la délimitation de cette zone, offrant une mosaïque de milieux mêlant des pelouses sèches, des substrats graveleux et le plan d'eau. Ces milieux offrent un habitat privilégié à de nombreuses espèces patrimoniales de la faune, et plus particulièrement à l'avifaune et l'entomofaune, et accueillent des stations remarquables à l'échelle régionale d'espèces de la flore telles le Tamaris d’Allemagne ( Myricaria germanica) et le Gnaphale blanc jaunâtre (Pseudognaphalium luteoalbum).
