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Cette ZNIEFF I est éclatée en deux secteurs, le plus remarquable étant celui de Hengwiller en amont du Dorrenbach, affluent de la Mossel.
Ce secteur est constitué d’un complexe de prairies oligotrophes para-tourbeuses, de tourbières basses alcalines et de bas-marais entourés de prairies plus mésophiles. A part les vergers en haut de pente, les prés de fauche à Fromental et les pâturages mésophiles la végétation est marquée par l’humidité du sol : prairies humides de fauche, prairies à Molinie bleue (Molinia caerulea), cariçaies, mégaphorbiaies à Reine des prés (Filipendula ulmaria), petite ripisylve, etc. Un petit secteur s’apparente à un bas marais alcalin et concentre les plantes les plus rares. La flore y est composée de plantes relativement généralistes des terrains humides : Euphorbe des marais (Euphorbia palustris), Polygala amer (Polygala amarella), Catabrose aquatique (Catabrosa aquatica), Sélin à feuilles de cumin (Selinum carvifolia), Pigamon jaune (Thalictrum flavum), de plantes plus typiques des terrains humides alcalins oligotrophes : Orchis incarnat (Dactylorhiza incarnata), Epipactis des marais (Epipactis palustris) et de plantes des marais tourbeux : Linaigrette à feuilles larges (Eriophorum latifolium), Trèfle d'eau (Menyanthes trifoliata), Laiche de Host (Carex hostiana) et Laiche de Davall (Carex davalliana).
En aval le long de la Sommerau, le secteur de Dimbsthal et Allenwiller est surtout composé de divers types prairiaux sans véritable marais qui accueillent entre autre l’Orchis brûlée (Neotinea ustulata) et le Lys martagon (Lilium martagon).
Les deux secteurs ont en commun une forte représentation des prairies à Grande Sanguisorbe (Sanguisorba officinalis) qui permet le maintien de l’Azuré des paluds (Maculinea nausithous).
Le périmètre est conçu pour englober un ensemble cohérent d’espèces remarquables inféodées aux zones humides ouvertes et aux prairies ;
La ZNIEFF est dessinée à partir des données disponibles concernant ce groupe d’espèces, sur un pas de temps déterminé (2001-2012), des connaissances bibliographiques concernant leurs exigences vitales (qualitativement et en termes de surfaces) et à partir des connaissances des habitats biologiques en présence. La ZNIEFF est composée de deux entités qui ne sont pas lié par le réseau hydrographique.
Les contours de la ZNIEFF suivent des limites géographiques repérables sur le terrain : limite de zone urbaine, lisière forestière, chemins, cours d'eau. Les prairies périphériques non humides et n'ayant pas fourni d'observation d'espèce déterminante ont été exclues.
