Cette ZNIEFF I rassemble un ensemble prairial articulé autour du fond de la vallée de la Hasel et parsemé de diverses zones humides : aulnaies, frênaies-érablières, mégaphorbiaies riveraines, etc.
Ces surfaces non bâties offrent un espace de mobilité à la rivière.
En amont deux clairières anciennes méritent d’être signalées : celle du château de Gensbourg avec ses milieux humides abritant entre autre le Lézard vivipare (Zootoca vivipara) et celle de la maison forestière Weinbaechel qui concentre plusieures observations de mammifères remarquables (probablement répandus par ailleurs sur la ZNIEFF) : Chat sauvage (Felis silvestris), Blaireau européen (Meles meles), Putois d'Europe (Mustela putorius). L’étang attenant est parfois fréquenté par une musaraigne aquatique du genre Crossope, très probablement la Crossope aquatique (Neomys fodiens).
Plus bas, les prairies humides et marais d’Oberhaslach et Niederhaslach se développent en linéaire continu et s’élargissent. Les lieux-dits « Engelmatt » et « Kobaechel » concentrent les données de plantes remarquables avec deux orchidées : l’Orchis brulée (Orchis ustulata) et l’Orchis bouffon (Anacamptis morio) et deux Laîches : la Laîche de Hartmann (Carex hartmanii) en zone humide et la Laîche des ombrages (Carex umbrosa) en sous-bois, ainsi qu’une station d'Iris de Sibérie (Iris sibirica), bien éloignée des autres stations actuelles et probablement issue d’une introduction ancienne.
EXTRAIT POUR DES RAISONS DE COHERENCE AVEC ZNIEFF 2 ET AGRéGER A FR 420030417 = Ce n’est qu’en aval de Niederhaslach, un peu avant la confluence avec la Bruche, que les prairies riches en Grande Sanguisorbe (Sanguisorba officinalis) abritent les deux papillons menacés qui lui sont inféodés : l’Azuré des paluds (Maculinea nausithous) et l’Azuré de la Sanguisorbe (Maculinea teleius).
Le périmètre est conçu pour englober un ensemble cohérent d’espèces remarquables inféodée aux zones humides ouvertes et aux prairies associées. La ZNIEFF est dessinée à partir des données disponibles concernant ce groupe d’espèces, sur un pas de temps déterminé (2001-2012), des connaissances bibliographiques concernant leurs exigences vitales (qualitativement et en termes de surfaces) et à partir des connaissances des habitats biologiques en présence. Les contours de la ZNIEFF suivent des limites géographiques repérables sur le terrain : lisières forestières, limites de zones urbanisées, routes et chemins.