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Ce bois est un taillis de frênes très humide. Il est peu ou pas exploité, à part pour le bois de chauffage.
La partie non explpoitée pour le moment est donc laissée à l'abandon, ce qui permet d'obtenir une physionomie presque naturelle.
Ce bois abrite des espèces de milieu humide, telles que Platanthera bifolia et Ophioglossum vulgatum, mais aussi une espèce à préférence calcicole, Crataegus laevigata, ce qui s'explique par le fait que le bois se trouve à l'intersection de trois étages géologiques différents; une formation primaire (basalte de la Meilleraie), des colluvions récentes et limons argileux, et une formation complexe à base d'argiles d'altération et de quartz. Orchis coriophora et Barbarea verna, signalées dans le passé sur cette zone sont présumés disparus à ce jour. Des efforts de prospection seraient à réaliser pour les invertébrés.
Le bois de la Bénetière joue probablement un rôle fonctionnel non négligeable qui est celui de zone refuge, en particulier pour la faune, étant donné son isolement au milieu de grandes parcelles de cultures intensives.
Ceci est cependant tempéré par la présence d'une autre petite parcelle boisés à proximité.
Les milieux naturels ayant motivé la création de la ZNIEFF ont été en grande partie détruits.
Il n'existe plus aucune des prairies mentionnées lors de la première description (1987), prairies à Orchis coriophora et Barbara verna. Leur biotope ayant disparu, il est presque certain qu'elle ont aussi disparu. Seul le bois (habitat intéressant restant) a été conservé dans la nouvelle ZNIEFF.
