ZNIEFF 520030128
LANDES, PELOUSES SECHES D'ANGRIE ET ETANG DU GRAND MOULIN

(n° regional: 21350001)

General comments

cette zone, qui a été désigné en 2011 comme espace naturel sensible du département du Maine-et-Loire (« landes d’Angrie ») abrite, outre l’étang du Grand Moulin (déjà classé comme Znieff de type 2), un complexe d’espaces relictuels de landes et pelouses sèches qui sont établis en ligne de crête, là où les schistes affleurent. Elle inclue également de petites cuvettes sur dalle schisteuse, temporairement inondables, qui accueillent des pelouses annuelles amphibies à crassule de Vaillant, végétation à forte valeur patrimoniale du fait de la grande rareté de la plante liée à sa grande spécificité en termes d’habitat. Notons également que les pelouses abritent deux autres plantes à très fort enjeu patrimonial pour la région des Pays de la Loire, l’ophioglosse des Açores et l’orchis punaise.Une cinquantaine de taxons figurant sur la liste des espèces végétales déterminantes pour la région et/ou le Maine et Loire ont été recensés sur le site. 18 d’entre eux figurent sur la liste rouge régionale (Lacroix et al., 2008), dont 7 sont protégés. Certains, dont les données sont déjà un peu anciennes comme les 2 Droséras (2005), mériteraient cependant d’être confirmés par de nouvelles prospections.

Comments on the delimitation

Les limites du site intègrent les espaces de landes et pelouses associées au droit des affleurements rocheux ainsique les stations de plantes rares connues sur la commune, en particulier stations de l’Ophioglosse des Açores, de la Crassule de vaillant et de l’Orchis punaise, pour ne citer que les plus rares. La connaissance floristique du site est relativement bonne. Elle s’appuie en effet sur d’assez nombreux inventaires, qui datent toutefois pour certains de plus de 10 ans (1999). Cependant les inventaires menés récemment dans le cadre du plan de conservation en faveur de l’Ophioglosse des Açores (2012, 2013 et 2014) d’une part, de l’atlas floristique du Maine-et-Loire d’autre part (D. Mercier, 2012), ont permis une relative actualisation des données. La zone inclue une proportion importante de prairies artificielles et de cultures entre des lambeaux de landes relictuelles.