L'intérêt principal de cet étang réside dans la présence de Schoenoplectus supinus, plante dont c'est la seule localité connue dans le Massif armoricain. Elle est accompagnée d'autres espèces pionnières profitant d'une grève découvrant tardivement.
Notons en particulier Eleocharis ovata (seule station récente en Vendée), et Littorella uniflora et Luronium natans (2 espèces protégées).
Malgré la forte artificialisation de l'étang (zone de loisir), la zone est donc intéressante pour la végétation, ainsi que pour quelques oiseaux de passage et des chauves-souris qui viennent s'y nourrir.
L'habitat de bordure d'étang est toutefois menacé par l'extension de la plage d'une part, et par la fermeture du milieu (eutrophisation, envahissement par des espèces naturalisées dont Paspolum paspolodes) d'autre part.
Seul l'étang et sa bordure de végétation ont été pris en compte (végétaton amphibie, grève).
La plantation de conifère a également été prise en compte (elle abrite la Chouette hulotte et un dortoir de Hiboux moyens-ducs).
Le pourtour est très anthropisé et ne présente pas d'intérêt pour les habitats et les espèces.