ZNIEFF 530002625
ETANG DU BLAVET

(n° régional : 00000064)

Commentaires généraux

Etang proche de la source du Blavet et de la ligne de partage des eaux Manche – Atlantique. Cette

situation en tête de bassin et sur un sous-sol granitique confère aux habitats des caractéristiques liées à

l’acidité et à l’oligotrophie. Les berges en pente faible, vaseuses et parfois sableuses portent le

groupement amphibie à Littorelle ou des ceintures de végétation aquatiques (« communauté à Scirpe à

tiges nombreuses »).

La Fédération Départementale des Associations de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques ,

propriétaire de l’étang, a réalisé, en 2004, d’importants travaux de réparation de la digue et du système

de vidange. Elle a accepté, à partir de l’été 2008, d’effectuer un marnage estival d’une trentaine de

centimètres pour favoriser le maintien de la Littorelle.

Le Conseil Général a établi une zone de préemption, sur l’amont de la vallée du Blavet, qui inclut

l’étang.

Le principal noyau de la population de Loutre se trouve dans ce secteur géographique et elle est

observée, parfois en plein jour (les dépôts d’épreintes sont réguliers).

Bien que n’étant pas situé sur un couloir de migration, des oiseaux hivernants (anatidés, ardéidés,

passereaux) ou erratiques y font escales. Le Vanneau huppé et la Bécassine des marais, mentionnés dans

les fiches précédentes, ne sont malheureusement plus nicheurs.

- Intérêt botanique : ceintures de végétation bien marquées et développées sur toute la périférie de l'étang. Présence du groupement à Littorelle. Plusieurs plantes rares ou menacées à l'échelle régionale et figurant sur la Liste Rouge Armoricaine.

- Intérêt zoologique : nidification d'oiseaux d'eau, dont leVaneau huppé et la Bécassine des marais ; hivernage d'Anatidés, Limicoles et Passereaux

La présence de la Loutre d'Europe est régulière dans tout le bassin versant amont.

Commentaires sur la délimitation

En rives : limites fixées aux habitats humides ou ripisylve

Aux queues de l’étang : limites fixées aux saulaies

marécageuses

immédiatement

riveraines

des

communautés amphibies et aquatiques.

La prise en compte des vallées plus en amont, des fourrés

et boisements mésophiles plus éloignés (qui s’étendent

sur de grandes surfaces) aurait conduit à une délimitation

plus arbitraire sur des habitats non déterminants