ZNIEFF 530015597
RIVIERE DE KERSAULT

(n° régional : 00000619)

Commentaires généraux

Ce site a été désigné en 1993, sur commande de la DIREN au Conseil Supérieur de la Pêche (devenu Office National de

l’Eau et des Milieux Aquatiques, ONEMA), pour pallier l’absence de prise en compte des cours d’eau dans les inventaires

ZNIEFF. L’objectif général était alors de constituer un réseau de sites « cours d’eau » de référence qui ferait l’objet de suivis

périodiques et serait représentatif des différents types de cours d’eau bretons. Depuis la constitution du réseau Natura 2000 et

la mise en application de la Directive Cadre sur l’Eau, d’autres observatoires et inventaires plus ciblés ont été créés.

Le site rivière de Kersault a donc été délimité, en 1993, comme représentatif des cours d’eau vive (1ère catégorie piscicole) de

bonne qualité circulant sur un substrat schisteux, donc soumis à des étiages plus sévères que ceux situés un peu plus au Nord,

sur le Massif Granitique de Quintin (au sein duquel le Kersault prend cependant sa source). Les limites amont et aval sont

totalement arbitraires (« échantillon représentatif »). Si l’on avait retenu la nature du peuplement piscicole pour la

délimitation, l’ensemble de la rivière, de sa source à sa confluence avec l’Hyères, aurait pu être pris en compte.

Dans sa partie amont, jusqu’au niveau de l’exutoire de la station communale d’épuration des eaux, la rivière circule dans une

vallée assez encaissée et pentue : le cours est en général rapide sur fond de sable et gravier ; cette partie a été retenue comme

habitat déterminant : « Eaux oligotrophes très peu minéralisées ». Les prairies riveraines sont étroites et, le plus souvent, en

abandon de gestion. Les saules colonisent progressivement ces prairies.

En aval du bourg de Locarn, la vallée s’élargit, la pente est moins forte et le débit plus lent sur substrat limoneux ou argileux.

La rivière est bordée de prairies plus vastes sur alluvions fertiles : les secteurs les moins humides ou inondables ont été

implantés en prairies artificielles, voire en cultures. La ripisylve a, en général, été conservée. On observe quelques points

d’abreuvement direct au ruisseau qui provoquent la dégradation de la berge.

A proximité du bourg de Locarn, l’ONEMA effectue un suivi piscicole annuel dans le cadre de son Réseau Hydro-biologique

et Piscicole (R.H.P) . L’ensemble des résultats pluri annuels démontre une excelle qualité du milieu aquatique, au moins sur

la partie amont.

Ce ruisseau constitue l’une des voies de circulation de la Loutre assurant la connexion de l’Aulne canalisé avec les nombreux

ruisseaux en têtes de bassin du Blavet, du Léguer et du Trieux sur le Massif Granitique de Quintin.

Commentaires sur la délimitation

Périmètre dessiné autour d’un cours d’eau vive. Les

limites latérales correspondent aux talus de ceinture de

bas-fond (limite prairies-cultures). Les limites amont –

aval sont totalement arbitraires (cf commentaire ci-

dessous)