ZNIEFF 530020020
LANDE ET TOURBIERE DE YEUN PORZALLAN

(n° regional: 00000729)

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Descriptif synthétique : La zone est centrée sur une tourbière occupant une tête de bassin versant (affluent de « La

Mignonne »), à cheval sur le limite communale. La tourbière est partiellement bordée par une lande méso-hygrophile en

partie sous pinède claire voire ruinée. Succèdent à cette zone tourbeuse vers l’aval (partie Nord) une bande en prairie humide

puis une vaste parcelle en lande mésophile située au Sud-Ouest de Bodénan

Milieux

La tourbière : elle occupe près du tiers de la zone et présente des contrastes car très diversifiée dans sa partie Nord. Sur le

Tréhou : présence d’anciennes fosses d’extraction de tourbe. L’abandon de gestion maintenant ancien a conduit à une forte

dominance de la Molinie : les groupements à Nathécie et à sphaignes, les cuvettes à Linaigrette et sphaignes, la lande

tourbeuse basse à Bruyères… tendent à disparaître.

Les landes à Ajonc de Le Gall et Bruyères sont particulièrement développées sur le Tréhou. Elles portent des pins épars qui

ne nuisent pas à sa conservation et ont été gyrobroyées (en 2004 ?)

Les autres milieux sont constitués de saulaies et bétulaies parfois très humides, de boisements feuillus mésophiles et de

fourrés et ptéridaies sur d’anciennes prairies.

Conditions de conservation : Du fait de l’abandon de gestion qui génère une forte dominance de la Molinie, les plantes

pionnières caractéristiques de tourbières n’ont pu être facilement observées. La petite station de Sphaigne de La Pylaie n’a

pas été retrouvée lors de l’Inventaire des Tourbières du Finistère réalisé par J. Durfort en 2003.

L’abandon de gestion quasi-généralisé peut faire craindre une disparition ou une forte régression des habitats tourbeux par

colonisation progressive des saules, à partir de la périphérie.

Comments on the delimitation

Le contour cartographique comprend tous les habitats

naturels humides et mésophiles centrés au départ d’une

vallée, au lieu-dit « Yeun Porzallan » et ceux encadrant le

ruisseau lorsqu’il s’individualise de la tourbière, sur

environ 500 m.

Après ce point aval, la vallée présente des versants

nettement plus artificialisés (boisements résineux denses)

a priori d’un intérêt écologique moindre, mais non

prospectés. Les parcelles exploitées de manière intensive

en périphérie n’ont pas été prises en compte bien qu’au

Sud-Est, elles empiètent sur la zone humide.