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Description synthétique : Le principal secteur tourbeux occupe plus de 30% de la zone entre les cotes 177 et 168, dans la
partie rive gauche, mais d’autres secteurs à sphaignes plus réduits existent ailleurs : au point supérieur du site, proche de Ty
Foennec, ainsi que dans certaines prairies humides de la rive droite.
Le cours d’eau (affluent principal du ruisseau de Langelin, bassin versant de l’Odet) et ses rives boisés sont également
intéressants. Cette petite tourbière est sans doute l’une des rares zones humides encore en assez bon état qui témoigne de
l’existence passée des anciens « marais de Briec ».
Milieux :
La tourbière : du fait de l’abandon total de gestion depuis plusieurs années (quelques piquets de clôture encore visibles), la
tourbière proprement dite est fortement dominée par la Molinie formée en hauts touradons. La Bruyère à 4 angles est
maintenant peu présente et les plantes pionnières de tourbière (Droseras, Grassette, Rhynchospore blanc…), observées en
1996, sont maintenant difficiles à trouver.
Les prairies humides : une végétation de transition existe entre la prairie humide à Jonc acutiflore classique et la tourbière,
au sens strict, où la Molinie domine encore en compagnie de hautes herbes sur les secteurs non gérés. Les prairies humides
sont très diversifiées naturellement mais plus encore grâce aux différents modes de gestion (fauche et pâturage bovin) qui
s’exercent encore sur la majorité d’entre elles.
Espèces :
Flore : La station de Spiranthe d’été (800 à 1500 pieds recensés en 1995) n’a pas fait l’objet de suivi récent. Les dates de
visites du site ont été un peu trop tardives par rapport à la floraison de cette espèce. Des plages de lande tourbeuse fixée (peu
évolutive) subsiste en bordure Ouest du site et peuvent encore héberger cette espèce malgré l’abandon de gestion. Les
observations devront se poursuivre dans les années à venir et une gestion de la station, même très localisée, serait à mettre en
place. Pour la même raison seule Drosera rotundifolia et Narthecium ossifragum ont pu être observés lors de la visite.
Faune : ce site présente certainement des intérêts pour les reptiles, amphibiens et invertébrés, en particulier.
Conditions de conservation :
Les prairies humides de la partie Ouest sont fauchées ou pâturées.
Dans la tourbière, les arbrisseaux portent la trace d’un incendie qui pourrait dater de 2 ou 3 ans. A défaut d’autres pratiques
agricoles, une gestion par feu courant en fin d’hiver pourrait limiter l’envahissement par les saules qui occupent déjà une
importante surface.
Liens écologiques et fonctionnels avec d’autres ZNIEFF : ce site est proche de la tourbière de Kermaria sur la même
commune et dans le même sous-bassin versant, des échanges écologiques peuvent avoir lieu.
Le contour cartographique comprend tous les habitats
naturel humides que génèrent la boucle décrite par un
petit ruisseau et des sources affluentes à ce même niveau,
entre les lieux-dits Ty Foënnec et Kerandaëz. Ces sources
sont le siège de la tourbière pour laquelle cette zone est
décrite. Un ensemble de prairies humides, localement
tourbeuses, environne immédiatement la tourbière et le
ruisseau, il est donc retenu aussi pour des raisons
fonctionnelles, comme c’est le cas également pour une
partie d’une prairie mésophile qui surmonte directement
la tourbière sans qu’aucun talus ou fossé ne les sépare.
Une parcelle enrésinée incluse dans la zone humide a été
intégrée.
La forte diversité spécifique en chaque point de la zone,
la présence d’espèces végétales et animales protégées
et/ou menacées sont des critères importants.
