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Descriptif synthétique : l’île de Kemenez (ou Quéménès) est formée d’accumulation de sable autour d'un socle rocheux et présentant un vaste cordon de galets isolant un petit marais littoral (loc'h). L'île principale est prolongée par des cordons de galets et de sable formant le grand et le petit Ledenez.
Milieux principaux : végétation annuelle des laisses de mer (dont association halo-nitrophile à Atriplex glabriuscula - source ZNIEFF précédente), végétation vivace des rivages de galets à Crambe maritima, pelouses aérohalines à Armeria maritima, pelouses dunaires, lagune à Ruppia maritima, végétation halo-nitrophile des colonies d’oiseaux marins, friches.
Espèces remarquables :
- Flore : présence du chou maritime (Crambe maritima) espèce protégée au niveau national (île de Kemenez et entre les deux ledenez), et de 2 autres plantes déterminantes inscrites sur la Liste rouge armoricaine des plantes menacées.
- Faune : zone de reproduction pour les oiseaux de mer (goélands et sternes) et les limicoles (Huîtrier pie et Grand gravelot), ainsi que du Busard des roseaux. Des sternes pierregarins et naines nichent occasionnellement en une petite colonie sur le Ledenez Vraz de Kemenez (2006, 2012). Lieu d’hivernage important pour les limicoles, notamment pour le Tournepierre à collier et le Bécasseau violet, qui sont des espèces inféodées aux milieux rocheux.
Statut et Conditions actuelles de conservation : toute l’île de Quéménès et la très grande partie des Ledenez sont à présent propriétés du Conservatoire du littoral. Depuis 2007, la ferme insulaire a repris une activité de production (habitation permanente et gîte touristique).
Le suivi des colonies de sternes sur Kemenez est réalisé par Bretagne Vivante SEPNB en relation avec le Conservatoire du littoral et la Ferme insulaire. Les comptages Wetlands International sont coordonnés et réalisé en partenariat par le Parc naturel marin d'Iroise.
Le commentaire de la précédente ZNIEFF rapportait une « diminution du nombre de pieds de choux marin ». Le nombre de couples nicheurs du Grand gravelot, espèce très sensible au dérangement (divagation d’animaux domestiques, promeneurs) est en nette régression depuis 2008 (source n° 57).
