Petit fleuve côtier formant la limite entre les départements du Finistère et des Côtes d’Armor, le Douron constitue, dans son
ensemble, une rivière de première catégorie piscicole (rivière à Truite fario). Le Saumon atlantique et la Lamproie marine s’y
reproduisent, même si les effectifs de ces deux espèces semblent subir un léger déclin depuis quelques années. La Loutre
fréquente l’ensemble du fleuve, de la source à l’estuaire.
Trois ZNIEFF ont été désignées en trois tronçons séparés, à l’amont, à mi-parcours et en aval sans qu’elles soient connectées
entre elles. L’ensemble de la vallée et son affluent, le Squiriou, est un site de la Directive « Habitats » inscrit au réseau
Natura 2000. La source du Douron se trouve dans le site Natura 2000 « Monts d’Arrée » près landes tourbeuses de Coat ar
Herno (limite des communes de Lannéanou et Scrignac) .
La ZNIEFF « Le Douron amont » constitue la partie la plus ouverte de la vallée où l’on trouve encore des prairies humides,
en assez bon état de conservation, entretenues par fauche ou pâturage. L’une de ces prairies oligotrophes héberge une petite
population de Damier de la Succise. Le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement du Douron (Plouégat Guérand)
entretient cette station, par convention avec son propriétaire.
Les flancs pentus de la moitié aval sont, en partie, occupés par des Hêtraies acidiphiles à Houx et Ifs. Ces boisements sont
matures : leur exploitation éventuelle nécessiterait quelques précautions particulières.
La rivière elle-même a un cours rapide sur lit de gravier et de galets (rivière à Truite). Quelques frayères de Saumon
atlantique peuvent exister jusqu’à ce niveau, même si la majorité est située en aval du Pont de Kerléau.
Le périmètre prend en compte la partie amont du Douron,
entre le Moulin du Pont à l’amont et le Pont de Kerléau à
l’aval. Sur cette section assez proche de la source, le
Douron est déjà bien formé (largeur moyenne de 5 mètres
environ) et s’écoule rapidement sur un lit de gravier et
galets. La vallée est bordée de quelques prairies
oligotrophes (amont) et de bois feuillus dont l’habitat
« Hêtraie acidiphile » sur les flancs en moitié aval.