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Ensemble de pelouses xéro-thermophiles secondaires (plateau et partie inférieure du coteau) et tertiaires (recolonisation des fronts de taille d'une ancienne carrière de calcaire).
INTERET BOTANIQUE ET PHYTOCENOTIQUE :
Floristique :
présence de nombreuses plantes rares et/ou menacées, la plupart d'origine méridionale proches de leur limite septentrionale de répartition : Liseron cantabrique (Convolvulus cantabrica), Nerprun des rochers (Rhamnus saxatilis, protégé régional) et de plusieurs endémiques : Sabline des chaumes (Arenaria controversa), protégée nationale, Biscutelle de Guillon (Biscutella guillonii), Crapaudine de Guillon (Sideritis hyssopifolia subsp. guillonii), protégée régionale, Fétuque d'Auquier (Festuca auquieri). A noter que le Lin de Léo (Linum leonii) a été recherché spécifiquement, mais non revu en 2020 (ayant probablement souffert d'un vaste remblayement sur les points hauts du site qui a très fortement détérioré les pelouses qui s'y trouvaient).
Phytocénotique :
présence d'associations végétales rares ou endémiques : tonsure basophile à Sabline des Chaumes et Lin de Léo, pelouse vivace xérophile à Crapaudine de Guillon et Koelérie du Valais.
INTERET FAUNISTIQUE :
présence d'anciennes carrières souterraines accueillant quelques chauves-souris en période hivernale (Grand et Petit Rhinolophe, Grand Murin...) ; nidification du Pic noir dans les boisements sud.
Le périmètre de la zone est défini par l'extension des pelouses xérophiles : limitées sur le plateau vers l'ouest par des cultures, sur le coteau vers le sud par la chênaie pubescente et vers l'est par des milieux plus ou moins anthropisés.
En 2019, le périmètre est remodelé pour mieux coller à l'évolution de l'occupation du sol : retrait de zones cultivées, extension au reste des pelouses non prises en compte initialement.
