Site constitué de deux entités :
La première : vallée de Haute-Roche associant sur ses deux versants des milieux très contrastés : habitats xériques des pelouses et falaises sur calcaire du Crétacé supérieur, à végétation thermo-xérophile sur le versant exposé sud-ouest et tiliaie-acéraie fraîche sur le versant exposé nord-est.
La seconde : ensemble d'anciennes carrières de la Combette, accueillant une avifaune patrimoniale sur les falaises et des cortèges d'amphibiens et d'odonates intéressants dans un étang occupant le fond de l'une d'elles.
Intérêt botanique :
Exceptionnel : avec la présence de nombreuses plantes rares et/ou protégées, certaines d'origine méridionale (Liseron cantabrique - Convolvulus cantabrica, Nerprun des rochers - Rhamnus saxatilis, Lin français - Linum leonii, Leucanthème à feuille de graminée - Leucanthemum graminifolium, etc...), d'autres à tendance montagnarde comme l'Aconit tue-loups (Aconitum lycoctonum vulparia).
Intérêt faunistique :
Lui aussi exceptionnel : précence de cortèges de lépidoptères et d'orthoptères originaux, liés aux pelouses sèches, avec de nombreuses espèces rares et/ou protégées (Azuré du serpolet - Maculinea arion, Mercure - Arethusana arethusa, Thécla des nerpruns - Satyrium spini, Decticelle des friches - Pholidoptera femorata...). Les falaises des anciennes carrières abritent également des rapaces très rares dans la région, et quelques cavités sont occupées par des chauves-souris en période hivernale. Enfin, les zones humides du site accueillent des cortèges d'amphibiens (Triton marbré - Triturus marmoratus) et d'odonates (Leste verdoyant - Lestes virens et Agrion de Mercure - Coenagrion mercuriale) intéressants.
Commentaires historiques : "Contours modifiés par rapport à 1984 : certaines pelouses du plateau, aujourd'hui détruites par l'extension de la décharge, ont été exclues. Ainsi redéfinie, la zone comprend 2 secteurs distincts : les pelouses et falaises en adspection sud-ouest de la partie nord, et la tiliaie-acéraie exposée au nord de la partie sud."
Contours modifiés en 2017 : extension de la ZNIEFF sur la partie haute du coteau de Font-qui-Pisse accueillant les mêmes végétations que le reste du coteau, ainsi que sur l'ensemble des anciennes carrières au sud du site initial pour la bonne prise en compte des enjeux oiseaux (Faucon pélerin, Grand duc), amphibiens (Triton marbré) et entomologiques (Tétrix déprimé, Leste verdoyant). On notera que les pelouses calcaires à l'extrémité sud n'ont pas été prises en compte car elles ne présentent plus d'enjeux actuellement (fermeture très avancée).