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Coteau d'exposition ouest et sud occupé par une mosaïque de pelouses et friches marneuses, dont une partie est en voie de fermeture (colonisation par le Genévrier et les fourrés thermophiles). Une petite source est également présente à flanc de coteau.
Depuis 1980-1981, certaines parties ont été cultivées, d'autres laissées en friche ou se sont embroussaillées, mais l'essentiel de l'habitat et des espèces se maintient en diverses parcelles.
Ce site est intégré au schéma des ENS du département de la Vienne, avec d'autres sites de pelouses sèches du canton de Moncontour.
INTERET BOTANIQUE
Très fort, notamment par la présence d'un cortège particulièrement intéressant d'orchidées liées aux calcaires marneux : Serapias en soc (Serapias vomeracea), protégée régionale (2 stations connues dans la Vienne), Orchis grenouille (Coeloglossum viride), toutes deux cotées en danger d'extinction en Poitou-Charentes, Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea). En outre, présence d'une population de Gymnadénies à éperons courts au statut taxonomique incertain, rattachées à la Gymnadénie des Pyrénées (Gymnadenia pyrenaica), espèce encore méconnue.
La parcelle qui accueille le Serapias en soc a été acquise puis rétrocédée au CEN Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la compensation liée à la construction de la LGV SEA. Des opérations de restauration de milieu sont menées pour maintenir la population.
INTERET ENTOMOLOGIQUE
Le site présente de l'intérêt pour les espèces thermophiles, notamment l'argus frêle (Cupido minimus). Malheureusement les parcelles tendent à s'enfricher depuis une dizaine d'années ce qui limite ses potentialités. Des travaux d'ouverture seraient nécessaires.
INTERET ORNITHOLOGIQUE
La Locustelle tachetée, le Pouillot siffleur et le Bouvreuil pivoine, qui étaient des espèces déterminantes pour cette ZNIEFF, n'ont plus été observées récemment sur ce site (peu prospecté). La dernière observation d'un mâle chanteur de locustelle remonte à 2010. Des Bruants ortolans sont contactés régulièrement sur le site mais sans preuve de nidification probable ou certaine. Des prospections plus poussées seraient intéressantes pour les espèces citées.
La ZNIEFF prend en compte l'entièreté des coteaux dits de la Langue de chat et de Naumont, au nord de la route D725 à l'exclusion d'une prairie de fauche dont l'intérêt patrimonial est moindre. Le petit coteau dans la continuité, au sud de la D725 est également intégré pour ses forts intérêts botaniques.
