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Ensemble composé d'un linéaire de coteau d'exposition plein sud sur pente abrupte avec quelques petites corniches calcaires, ainsi que d'une carrière sur le plateau. Les conditions stationnelles permettent le développement d'une végétation de pelouse calcicole thermophile.
INTERET BOTANIQUE :
Pelouse calcaire colonisées par plusieurs espèces rares caractéristiques : Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus), Orpin à pétales droits (Sedum ochroleucum) toutes deux en limite nord de répartition, Lin suffrutescent (Linum suffruticosum subsp. appressum).
Les anciennes carrières sont en phase de réhabilitation. Elles ajoutent à la liste notamment Odontites jaubertianus, Erigeron acris.
INTERET FAUNISTIQUE :
Les côteaux de Chaussac présentent des enjeux très forts pour les chiroptères : présence de 14 espèces de chauves-souris protégées sur le plan national qui utilisent les carrières souterraines des Lourdines en hiver (hibernation) et en fin d'été, durant la période de swarming (regroupement mâles/femelles, accouplements), c'est-à-dire de mi-août à fin avril.
36 espèces de lépidoptères fréquentent les pelouses calcicoles des coteaux de Chaussac, dont l’Azuré du serpolet, Maculinea arion et la Laineuse du prunellier Eriogaster catax, bénéficiant d’une protection européenne.
Fortes modifications du périmètre, la ZNIEFF s'étend maintenant du coteau de Chaussac en lui-même (ZNIEFF 199) pour ses intérêts botaniques, jusqu'aux carrières souterraines des Lourdines et les anciennes carrières de la Pierre Levée (ZNIEFF 770). L'extension du périmètre est justifié par la présence des 14 espèces de chauves-souris qui utilisent l'ensemble du site pour les différentes étapes de leur cycle. Bien qu'elles fréquentent essentiellement les cavités souterraines pour leur repos hivernal et la période de swarming, le périmètre de la ZNIEFF prend aussi en compte des parcelles cultivées, notamment à l'ouest du site, elles correspondent aux parcelles de surface en surplomb desdites cavités. Intégration de l'ensemble des zones de coteaux pour les enjeux flores, notamment à l'extrémité sud-ouest du site. Suppression à la marge de petites zones gagnées par le bâti et resserrement du périmètre sur la partie de coteau au sens stricte pour l'entité est (Coteau de Chaussac) à l'aide des lignes de niveaux.
