Bois frais de pente (chênaie-charmaie) et aulnaie ripariale.
INTERET BOTANIQUE :
Site naturel escarpé et d'accès difficile probablement jamais exploré pour la flore, sauf par bateau au confluent du ruisseau de Chalais le 18 avril 1979 (01, 02), où la découverte de Scilla bifolia et Narcissus pseudo-narcissus a justifié la ZNIEFF 333.
Une exploration plus méthodique le 17 mars 2000 (02) par l'est, gênée par les chablis de la tempête du 27 décembre 1999, a révélé la très large distribution de Scilla bifolia, Corydallis solida et Adoxa moschatellina (des milliers de pieds pour chaque), mais la localisation de la seule touffe de Jonquille (non fleurie) et d'une petite colonie d'Hemerocallis fulva dans "l'estuaire" du ruisseau de la Rochelinard, près d'un embarcadère, plaide pour une naturalisation par voie d'eau.
Milieu en bon état, protégé par sa difficulté d'accès (éloignement de la route, ravins, cascades), sauf pour la partie amont de la vallée de Chenevière (à l'est du CD Millac-l'Isle-Jourdain) en cours de décapage au bulldozer le 17 mars 2000 pour conversion en prairie à ray-grass (!), donc exclue de la ZNIEFF. Comme pour la rive de la Vienne, engloutie par la retenue du barrage, on ne saura jamais ici la composition du tapis floral.
Coteaux boisés du versant de la Vienne, englobant les ravins de trois ruisseaux affluents.