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Frange littorale très anthropisée mais présentant plusieurs habitats d'un grand intérêt biologique : pelouses arrière-dunaires sur sables fixés, pelouses thérophytiques sur cordons fossiles de galets calcaires, fruticée sempervirente anémomorphosée en sommet de falaise basse.
INTERET BOTANIQUE :
Essentiellement floristique et stationnel avec la présence d'une espèce méditerranéenne rare et menacée au niveau régional : Silène à oreillettes (Silene otites), présente en 4 localités sur le littoral charentais. Interet des communautés relictuelles de falaises basses à Limonium dodartii, avec la Renouée maritime (Polygonum maritimum). La Trigonelle armée (Trigonella gladiata) n'a pas été revue lors des dernières prospections.
INTERET FAUNISTIQUE :
Restreint du fait du fort cloisonnement des milieux relictuels, qui s'étendent de façon linéaire entre la digue et la voie ferrée. Présence du Criquet des dunes (Calephorus compressicornis) et du Criquet de Jago (Dociostaurus jagoi occidentalis). Secteur toutefois sous-inventorié, la plupart des naturalistes se focalisant sur les estrans, attractifs pour l'avifaune.
Site très dégradé et à haut risque d'extinction : eutrophisation et surpiétinement des pelouses (parking, entretien des espaces verts, campement temporaire de "gens du voyage", aménagements divers), menaces immobilières etc.
Modifications du périmètre : extension vers le nord pour inclure les fruticées sempervirentes bordant la falaise jusqu'à la Sapinière. En revanche, les pelouses sablonneuses prolongeant le site vers le sud jusqu'au Château d'Orbigny, trop dégradées, ne sont pas incluses.
En 2017, le contour a été ajusté :
- au nord-ouest, pour se caler sur le contour des fruticées sempervirentes anémomorphosées bordant la falaise, incluses dans la ZNIEFF malgré leur intérêt réduit ; le contour inclut également le haut de plage (station de Polygonum maritimum)
- au nord, le parking a été exclus de la ZNIEFF
- au nord-est, les abords du canal ont été ajoutés à la ZNIEFF du fait de la présence de pelouses sèches relictuelles abritant un cortège floristique peu fréquent quoique non déterminant (Bombycilaena erecta...)
- à l'est de la voie ferrée, quelques reliquats de pelouses dunaires sèches piquetées de Pin maritime, régulièrement tondues ont été maintenus du fait de la persistance du cortège floristique lié à cet habitat ; toutefois, l'étroite frange sud-est bordant la voie ferrée a été exclue de la ZNIEFF du fait du fort niveau d'enfrichement et de rudéralisation actuel
