ZNIEFF 540015661
SABLIERES DE THORS

(n° régional : 00000711)

Commentaires généraux

Ensemble de zones humides résultant d'une ancienne exploitation de sables.

INTERET BATRACHOLOGIQUE: Majeur

De multiples petites dépressions en eau accueillent d'importantes populations reproductrices d'amphibiens dont plusieurs espèces rares comme le Triton marbré, le Pélodyte ponctué, le Crapaud calamite ou le Sonneur à ventre jaune, la Grenouille rousse et la Rainette verte (ces 3 dernières non revues depuis 1992). Le site constitue pour le Crapaud calamite la plus importante population départementale connue.

INTERET ENTOMOLOGIQUE

Le cortège odonatologique est également remarquable, avec notamment la Cordulie bronzée (Cordulia aenea) et le Leste des bois (Lestes dryas) qui sont présents sur le bloc Est. Enfin, l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion) est présent dans les friches calcicoles.

INTERET BOTANIQUE

La zone humide accueille un cortège floristique basophile relativement courant. A noter, l'abondance du Jonc à tiges comprimées (Juncus compressus), espèce assez disseminée sur le département. Les friches calcicoles thermophiles accueillent, quant à elles, une population de Xéranthème fétide (Xeranthemum cylindraceum), espèce vulnérable en Poitou-Charentes, assez bien présente dans les environs.

Commentaires sur la délimitation

Contours considérablement modifiés recentrant la ZNIEFF sur les zones humides situées entre la D228E3 et la D134E1 et intégrant deux anciennes sablières, situées plus à l'ouest, en voie de végétalisation composées de plans d'eau, friches, prairies et pelouses. Ces secteurs sont utilisés par les amphibiens comme zones de reproduction et terrains de chasse.

La ZNIEFF inclut également le boisement feuillu bordant ces anciennes sablières en tant que zones d'alimentation et d'hivernage des populations d'Amphibiens.

L'étang aménagé au sud de l'ancien périmètre a été exclu en raison de l'absence de données d'espèces déterminantes récentes. Les données d'espèces déterminantes (2005) potentiellement reproductrices sont relatives à l'Aeschne printanière (Brachytron pratense), espèce pour laquelle les habitats favorables liés à l'étang semblent désormais dégradés.